Camping de luxe
Air conditionné, électricité, eau chaude, égouts… Le camping saisonnier ne s’apparente guère à la vie sous la tente des voyageurs étudiants. Il s’agit plus souvent d’une personne âgée ou d’un membre d’une famille qui privilégie le confort et l’eau courante. L’emplacement de camping devient un second «chez nous» pour le campeur saisonnier et il va investir beaucoup de temps et d’argent dans son installation : clôture, aménagement paysager, arbres et sculptures, etc. Il ira même jusqu’à asphalter l’entrée ou construire un baraquement à l’arrière de sa maison mobile afin d’héberger la visite.
Généralement, ce type de campeurs est fidèle revenant d’une année sur l’autre au même emplacement. Les saisons successives sur le même emplacement, la routine familière et les anecdotes racontées d’une année sur l’autre instaurent une continuité. Le sentiment d’appartenance s’avère très fort.
Vivre avec ses voisins
Entraide, échanges, conversation, l’importance des relations sociales s’établit comme la seconde motivation — après le confort — pour choisir ce type de vacances. C’est un lieu qui redonne tout son sens au terme «grégaire».
«Les informations circulent à une vitesse incroyable. Le campeur aime beaucoup les potins. Et plus il participe aux activités sociales, plus son réseau de contacts s’élargit.
Vivre dans une roulotte ou une maison mobile offre aussi un peu d’intimité dans un environnement où la proximité s’avère omniprésente. Ce qui n’empêche pas les conflits. La compétition entre voisins, les changements de réglementation ou le mécontentement face aux activités poussent parfois le campeur à changer de terrain de camping… mais pas de mode de vacances!