Alors que les grands de ce monde sont reçus sur une cote d’azur « bunkérisée », les mauvaises nouvelles s’amoncèlent sur le front de l’emploi. Après M Real, c’est aujourd’hui Sotrafer et Azéo qui pourrait quitter notre canton et licencier au passage 90 salariés à eux deux.
Ce matin, d’autres avaient rejoints le mouvement. Avec M Real, Pétroplus, Saipol, le port autonome, Renault, tous étaient venus crier leur colère devant autant de licenciements et aussi peu de cas fait de centaines d’ouvriers.
La capitale Haut Normande aura été paralysée quelques heures puisque plusieurs accès à Rouen étaient bloqués comme pour redire à toute une population que leur industrie meurt à petit feu.
Mais combien faudra-t’il d’actions pour qu’enfin l’Etat prenne ses responsabilités !
Les actions se suivent et ne se ressemblent pas : un seul objectif, mettre la pression sur les décideurs qui feront que le site pourra être vendu et repris car c’est la seule alternative crédible au reclassement de tous les salariés, au développement de projets innovants et donc à celui de l’emploi.
Cette lutte engagée depuis 16 jours maintenant doit bien sûr se poursuivre, il n’est pas question de céder maintenant. Les repreneurs eux sont toujours présents et c’est leur présence qui motive les troupes. Leur énergie, ils la puisent dans l’espoir même infime, et fluctuant il est vrai selon les jours, de voir leur usine redémarrer … pour de bon.
C’est certainement l’exemple de l’action commune de ce matin qui apporte la meilleure réponse. Car c’est uni que les salariés obtiendront les meilleurs résultats. Pour M Real, pour Azeo, pour Sotrafer, pour tous autres, et c’est à redouter pour ceux qui ne le savent pas encore.