Les choses sont à peu près claires concernant Dominique de Villepin : il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle de l'année prochaine. Il n'a pas les moyens financiers de se lancer dans la course et il ne dispose pas des équipes nécessaires pour mener une campagne aussi importante. Son groupuscule République solidaire ne représente rien et ses proches l'ont quitté un par un. Pour Nicolas Sarkozy, cela fait un concurrent de moins pour le premier tour. Après l'abandon de Borloo, le voilà débarrassé de D2V. D'ailleurs, les deux hommes se sont rencontrés longuement la semaine dernière à l'Elysée, pour enterrer la hache de guerre ? Il faudra trouver une porte de sortie pour l'ancien premier ministre qui, de toute évidence, n'envisage pas de redevenir ministre. Un poste dans une grande organisation internationale est envisagé.