“Consterné…” N. Sarkozy rapporté par A. Leparmentier
Le grec est veule. Globalement. Sans distinction. Fourbe aussi. Essentiellement. Depuis que le socialiste G. Papandréou à la tête du gouvernement a sans prévenir, dit-on, annoncé qu’il passerait l’accord de « sauvetage du pays » par voie référendaire, l’oligarchie et ses hérauts piquent une crise. G. Papandréou, passé du statut d’icône à celui de paria, incarne par sa duplicité le peuple grec. Globalement. Un peuple qui roule en Porsche Cayenne, rétif à l’impôt, dépensier. Un peuple aussi qui depuis deux ans connaît une purge drastique de ses comptes sociaux, sans que cela ait eu un quelconque effet sur sa dette abyssale. Clichés, balivernes, paradoxes, rien n’est épargné tant la peur panique s’est emparée des décideurs, des marchés, des présidents.
Christophr Dombres
La fine fleur de l’éditocratie s’est précipitée sur le leader grec pour le marquer au fer rouge. Courageux par sa façon d’administrer les plans de rigueurs successifs, il est devenu déloyal (selon L. Parisot) et irresponsable (selon C. Estrosi), quand après douze grèves générales, des remous dans l’état-major de l’armée, il décide de passer le plan devant le peuple. Une manœuvre de politique interne, dit-on. G. Papandréou serait un vil politique uniquement obsédé par des peccadilles carriéristes.
Tout le monde le sait, l’activité, la frénésie que déploie le Président de la France n’a aucune portée électorale. Pure préoccupation européenne. Pur altruisme internationaliste. Pourtant, depuis des semaines les perroquets de sa majorité débitent ad nauseam les mêmes éléments de fiches argumentaires. N’ayant rien à se mettre sous la dent sur le plan intérieur, ils louent, robotiques, la capacité du président de la République à sauver le monde (Eric Besson le 13 octobre sur l’antenne de France Inter). Un candidat permanent qui se prépare à jouer l’une de ses seules cartes (avec le fouet sécuritaire) pour sa réélection de 2012, l’hypothétique stature internationale. Un Président en auto promotion le 27 octobre devant 11 millions de téléspectateurs en complète autosatisfaction sur ses prouesses bruxelloises avec A. Merkel. Imaginant même débarquer au sommet du G20 de Cannes en super héros de l’euroïsme.
Tout cela finit irrémédiablement en pschitt après le coup de tonnerre grec. Consterné, selon A. Leparmentier. Surement autant par les conséquences économiques de la décision de G. Papandréou que par la dévastation de son plan de communication d’homme d’État en vue de son édification en sauveur de planète.
Une coutume depuis le début de cette farce qu’est le sarkozysme à l’international. Non réellement, G. Papandréou comme tout grec, est un irresponsable opportuniste, qui n’a d’autres intérêts que de garder la main sur les manettes. Le seul dans cette histoire…
Vogelsong – 2 novembre 2011 – Paris