Genre: comédie musicale
durée: 1h50
année: 2008
L'histoire: Dans une villa située sur une île paradisiaque, Sophie poste trois invitations pour son mariage à des hommes dont elle pense que l'un d'entre eux pourrait être son père.
La critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, vu le titre de cette comédie musicale, donc, Mamma Mia !, il s'agit d'un hommage au groupe Abba.
Bien triste hommage en l'occurrence. Déjà, à la base, je dois reconnaître que je ne suis pas un grand fan de comédie musicale.
Mais là, franchement, on est en présence d'un furieux nanar, réalisé par Phyllida Lloyd en 2008.
Curieux qu'une telle ineptie ait pu réunir autant d'acteurs de prestige: Meryl Streep, Pierce Brosnan, Colin Firth, Amanda Seyfried et Stellan Skarsgard.
Inutile ici de rechercher le moindre scénario: il est totalement inexistant. Mais pour la petite histoire, Sophie (Amanda Seyfried) s'apprête à se marier.
Elle découvre un peu par hasard le journal intime de sa mère, Donna (Meryl Streep).
Il y a 20 ans, Donna a entretenu une liaison avec trois amants différents. L'un d'entre eux est forcément le père de Sophie.
Pour savoir de quoi il en retourne, la jeune femme envoie des invitations aux divers intéressés. Très vite, les trois hommes débarquent sur l'île.
A partir de ces différents éléments, bienvenue dans un programme d'une rare niaiserie, jamais drôle et aux chorégraphies inexistantes !
Sincèrement, même les parties de chants et de danse sont foireuses ! Un véritable exploit pour un film de genre.
Ne parlons même pas de la performance des acteurs, aux abonnés absents. Mention spéciale à Meryl Streep, qui saute (pas au plafond mais pas loin), batifole et semble beaucoup s'amuser, le tout sous le regard désespéré de l'ami Colin Firth.
Lui par contre, semble beaucoup s'ennuyer. Comme on le comprend !
Je sais, je me répète mais ce film est franchement insupportable, et ce, de la première à la dernière minute.
Certes, Mamma Mia ! joue la carte de la caricature, du kitsch et des situations burlesques. Malheureusement, cette comédie musicale ne parvient jamais à décrocher un rictus imbécile, la faute à une absence totale de scénario, des situations convenues et des personnages totalement transparents.
Bref, Abba méritait bien mieux que ce nanar torché du fond du slip.
Note: pas envie de noter ça !
Bande-Annonce Mamma Mia