Le titre de ma dernière chronique était : « l’Europe est sauvée…à court terme »
Je n’imaginais pas au moment où j’écrivais ces lignes à quel point l’adjectif « court » allait s’appliquer !
On espérait retrouver au moins trois mois de sérénité, on a eu droit à trois jours…
Décidément, la politique et les marchés ne font pas bon ménage.
Nous nous efforçons de gérer l’épargne de nos clients avec sérieux, application, dans une logique constructive, sur un horizon de moyen long terme, en tenant compte des fondamentaux de l’économie et de nos anticipations de marché. Mais là, que dire…il aura suffi d’une phrase du premier ministre grec Monsieur Papandréou pour faire voler en éclat les accords de Bruxelles et par conséquent la belle énergie retrouvée des marchés financiers. Après la hausse de plus de 6% jeudi dernier, patatras, les bourses européennes ont reperdu en deux jours la totalité du chemin récupéré. Car l’incertitude, dans un monde basé sur la prévision et l’anticipation, est le pire ennemi des marchés financiers.
Alors comment gérer son épargne dans ces conditions ? Et bien il faut le reconnaître, les opportunités sont plus que difficiles à saisir, alors que nous sommes de facto dépendants de telle ou telle déclaration de nos politiciens, par nature imprévisibles, et déconnectés des marchés financiers.
Les grecs sont aujourd’hui face à leur destin…indirectement la zone Euro aussi.
Nous maintenons par conséquent une ligne directrice prudente, et ce tant que la visibilité sur l’avenir de la zone Euro ne sera pas dégagée.
Dans le brouillard, il est important de ralentir et de redoubler de vigilance, nous nous y efforçons.
Guy Roos
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