J’entendais dire ce matin que la notion de « blasphème » n’existait pas dans la loi française et ne correspondait pas à notre « identité ». Charlie Hebdo serait-il plus efficace que notre président pour définir cette identité ?
Je me suis demandé, d’ailleurs, si elle ne se constituait pas lors de ce type de crise. De tels incidents forcent partisans et opposants à un principe à se manifester et à se compter. Les principes qui ont suscité une lame de fond s’installent pour longtemps dans l’inconscient collectif ?
Charlie Hebdo, en annonçant un numéro « blasphématoire », aurait-il voulu forcer la France à se prononcer sur ce qui compte pour elle ?
Compléments :
- La Grèce serait-elle le Charlie Hebdo de l'Europe ?