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Venezuela: La liberté d’expression mise à mal
"La très lourde amende imposée à l’une des chaînes de télévision vénézuéliennes apparaît comme une nouvelle tentative des autorités de restreindre la liberté d’expression", a déclaré Amnesty International le 20 octobre. L’organisme public de régulation des médias, Conatel, a imposé à Globovisión une amende d’un montant équivalant à 2 millions de dollars américains pour une supposée infraction à la Loi sur la responsabilité sociale à la radio et à la télévision.
Globovisión est accusée d’"apologie du délit" et de manifestation de "haine et d’intolérance pour des raisons politiques" dans la façon dont elle a rendu compte de la répression des émeutes intervenues en juin dernier dans la prison surpeuplée d’El Rodeo, dans la banlieue de Caracas, qui s'étaient soldées par la mort de 37 personnes.
Amnesty International reçoit depuis longtemps des informations faisant état d’actes d’intimidation et de menaces perpétrés ces dernières années contre des journalistes et des professionnels des médias vénézuéliens, visés en raison de leurs activités professionnelles.
Bélarus: Des organisations demandent au Parlement bélarussien de rejeter des dispositions restreignant la liberté de réunion et d’association
Le 20 octobre, Amnesty International s’est associée à ARTICLE 19, Civil Rights Defenders, Front Line Defenders, Human Rights Watch, la Human Rights House Foundation, le Comité Helsinki de Norvège et l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme (un programme conjoint de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme et de l’Organisation mondiale contre la torture) pour lancer un appel au Parlement bélarussien. Les organisations demandent à la chambre haute du Parlement de rejeter des dispositions qui restreignent la liberté de réunion et d'association et pourraient entraver sérieusement l’action des groupes de la société civile bélarussienne, en particulier ceux qui travaillent sur les droits humains ou dans des domaines apparentés.
Sénégal: La condamnation d’un opposant politique doit être annulée
Amnesty International s’inquiète de la condamnation à deux ans d’emprisonnement d’un opposant politique, Malick Noël Seck, par un tribunal de Dakar et demande à la Cour d’appel d’annuler ce verdict.
Malick Noël Seck, secrétaire général d’un mouvement affilié au Parti socialiste, a été condamné, le 20 octobre 2011, pour « menaces de mort » et « outrage à magistrat » après avoir déposé une lettre à l’attention du Conseil constitutionnel demandant aux membres de cet organe de ne pas accepter la candidature du président Wade à un troisième mandat.
Amnesty International estime que ni la remise de cette lettre ni le contenu de celle-ci ne peuvent justifier d’être poursuivi pour de telles infractions. Le courrier remis au Conseil constitutionnel ne contient pas de menaces de mort adressées aux membres de cet organe. De plus, ce texte ne peut pas constituer un « outrage à magistrat », étant donné que les membres du Conseil constitutionnel ne sont pas, aux termes du droit sénégalais, des magistrats de l’ordre juridique ou administratif.
Mexique: Amnesty International s’inquiète du traitement réservé à des grévistes de la faim au Chiapas
Amnesty International appelle les autorités mexicaines à procéder au réexamen complet des procédures judiciaires mettant en cause des prisonniers indigènes qui observent une grève de la faim depuis le 29 septembre dans l’État du Chiapas. D’après les éléments probants dont dispose Amnesty International, leur arrestation, leur procès et leur condamnation étaient entachés d’irrégularités et d’atteintes aux droits humains, notamment de mauvais traitements et d'actes de torture. L’organisation estime qu’ils ont été jugés dans le cadre de procès iniques et condamnés à des peines contestables. Il convient de les rejuger dans le respect des normes internationales d'équité ou de les libérer.
Par ailleurs, Amnesty International craint que le transfert le 20 octobre de l’un des principaux grévistes, Alberto Patishtán Gómez, vers une prison fédérale située à Guasave, dans l’État de la Sinaloa, à 2 000 kilomètres du Chiapas, ne constitue une mesure directe de représailles pour son rôle de leader dans la grève de la faim et dans les revendications portées par les prisonniers en matière de droits humains.
Voici les dernières déclarations publiques d’Amnesty International prenant position sur de...
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Un fruit des pays chaud capable de survivre ailleurs....
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