Adapté d'une nouvelle, Jumper est le blockbuster du moment. Avec le retour sur les écrans de Hayden Christensen (Star Wars) et l'arrivée de Rachel Bilson (de la série The OC), ce film est-il l'idéal pour une séance pop-corn ?
La critique
Un blockbuster mignon et sans prétention
David Rice (Hayden Christensen) n'a jamais eu la chance d'être un élève populaire. Dans la cour de récré c'était même le souffre douleur. Et voilà qu'un jour, suite à une chute dans une marre glacée, il se découvre un pouvoir unique : celui de "jumper" , en d'autres termes de se téléporter. L'occasion rêvée pour lui de fuir sa vie de misère avec un père beauf et pas très sympa. Mais aussi, malheureusement, de s'éloigner de son coup de foudre de l'école : la jolie Millie (Rachel Bilson). Les années passent et David mène une vie géniale : il se téléporte partout, voyage, drague comme un malade, vole des banques et se paie un appart de luxe. Bref, il utilise son pouvoir pour se faire plaisir. Mais alors qu'il s'apprête enfin à revoir son amour de jeunesse, voilà qu'un mec pas commode, un "paladin" se lance à sa recherche. David découvre alors qu'il n'est pas le seul à pouvoir "jumper" et que les personnes comme lui sont recherchées et menacées (les paladins veulent les assassiner). Commence alors un jeu du chat et de la souris entre téléportations et affrontements musclés...
Pop Corn fever ! Jumper est un pur plaisir de divertissement même s'il ne se destine clairement qu'à un public jeune. Mélanger le film de super héros au film teenager est une très bonne idée et voilà ce qui permet à ce produit relativement décérébré (et qui utilise à bon escient la plastique de rêve de son couple d'acteurs) de séduire, divertir, faire sourire. Hayden Christensen en fait des tonnes dans le genre "beau gosse stylé" et nul doute qu'il est bien parti pour faire fantasmer toute une génération de collégiennes affamées. Rien de spécial à dire si ce n'est que le film ne se prend pas trop au sérieux, qu'il est dôté d'effets spéciaux honorables et d'un casting plutôt sympa (à l'exception peut être de Samuel L. Jackson et sa ridicule teinture de cheveux). Si vous êtes clients du genre, vous pouvez y aller les yeux fermés, pour les autres passez votre chemin : rien de nouveau au soleil.