Vénéneuses, d'Anna Godbersen

Publié le 03 novembre 2011 par Mamzellefifi @MamzelleFifi

En regardant un peu mon compte administrateur ces derniers jours, je me suis rendue compte d'une chose que j'étais loin d'imaginer : voilà six mois que je ne vous ai pas parlé de mes lectures. Six mois ! 

Alors c'est vrai, je lis beaucoup moins qu'avant, la faute à une PAL qui ne diminue jamais et qui me déprime un peu, et puis à des envies différentes quand je trouve enfin le temps de me poser. Mais il n'empêche malgré tout que je continue de lire de temps en temps, même si je recherche le plus souvent des lectures un peu futiles me permettant de m'aérer l'esprit.

La dernière en date, c'est Vénéneuses, le dernier roman issu de la saga Rebelles d'Anna Godbersen, dont je vous ai déjà parlé ici même (résumé de Rebelles, Rumeurs et Tricheuses pour celles qui voudraient relire l'intégralité). 

Avant de continuer, sachez que les lignes qui vont suivre comporteront forcément des spoilers, car je vois très mal comment je pourrais vous parler d'un livre sans révéler quelques moments clés de l'histoire. A vous de voir... 

Souvenez-vous donc, nous nous étions arrêtées sur le départ précipité de Diana Holland, bien décidée à partir à la recherche d'Henry, qui venait de s'engager dans l'armée afin de fuir son arrogante et détestable épouse, Pénélope. Nous avions également laissé une Elizabeth enceinte et fraîchement mariée de nouveau, échappant ainsi aux ragots sur une grossesse issue d'une précédente union avec un de ses domestiques, Will. Quant à Pénélope, prête à tout pour reconquérir son mari infidèle, elle n'avait pas eu peur de lancer quelques rumeurs la concernant afin de sauver son mariage. Carolina elle, faisant face à la mort de son protecteur, réalise finalement qu'elle est désormais riche et que l'avenir lui appartient. 

La suite quant à elle semble bien partie : la pérénité de la famille Holland vient enfin d'être assurée pour de bon grâce à l'union d'Elizabeth avec l'ancien associé de son père, un homme respectable et honnête de prime abord. Une union sans amour certes, mais une union censée la protéger elle et son enfant.

Diana, après s'être enfuie à Cuba retrouve enfin son amant avec qui elle peut enfin laisser libre cours à ses sentiments, et même commencer à envisager un futur ensemble. 

Pénélope, elle, se console de l’indifférence d’Henry en acceptant les avances du sublime prince de Bavière et parvient même à envisager le divorce, se voyant déjà à la tête d'un royaume qui lui tend les bras. 

Carolina, enfin, réussit à surmonter sa timidité et à faire part de ses sentiments à Leland, sentiments par ailleurs partagés par l'intéresé. Elle apparaît ainsi comme la favorite de l'élite new-yorkaise, et voit son rêve se réaliser semble t-il pour de bon.  

Seulement voilà, si l'intrigue est prometteuse, la conclusion finale est à mon sens moins intéressante que ce que j'avais pu imaginer. Je m'attendais probablement à d'autres rebondissements que ceux là, notamment pour Diana et Henry, et même si dans son ensemble, j'ai été happé par ce dernier volet, il ne restera cependant pas mon préféré. Et j'enrage un peu d'ailleurs, car même si chaque protagoniste a finalement une fin qu'il mérite, j'aurai aimé me dire qu'ils auraient pu aller plus loin encore si un cinquième tome était prévu, ce qui n'est hélas pas le cas. Mais tous ont grandis, mûris, et appris de leurs erreurs, ce qui laisse un vent d'optimisme pour une suite imaginaire. 

En tout cas les drames, les secrets, les trahisons, la jalousie, l'hyprocrisie, tout ça n'a pas changé et si vous avez aimé les trois premiers tomes, vous aimerez forcément celui-ci aussi.

Bonne lecture !