Un tir comme ça, ça mérite une grosse peluche comme récompense plus une glace à la barbaque (parfum faisandé, c'est meilleur) en prime. C'est de la bavure impeccable, taillée sur mesure, fabriquée avec une matière première de grande qualité : une balle pour gros gibier.
Le flingueur maladroit, en se précipitant pour achever un sanglier sur des terres où, visiblement, le groupe de viandards n'avait rien à faire, a tiré dans le bras gauche d'un collègue. La balle a traversé le membre comme dans de la margarine puis est allée se loger dans le thorax,ventilant sur son passage des éclats d'os, nous rapporte la presse, un peu partout (poumon, rate et foie) pour s'arrêter (elle n'avait plus assez d'essence) sur la colonne vertébrale.
Autant dire que le perforé, conduit à l'hosto de Toulouse (tour gratos en hélico), n'est pas près de chasser à nouveau, ce qui arrange bien les bidons des bestioles à plume et à poil du coin.
Bien sûr, toutes les consignes de sécurité avaient été respectées, lors de cette battue à Villardonnel (Aude, chef-lieu Cologne), ce dimanche 30 octobre. Les consignes de sécurité sont toujours respectées, poil à l'antiquité, une balle dans le placard, ça pique un peu mais la chasse, c'est pas pour les fillettes, poil aux rillettes.