Une fois au poste, l'enfant a été interrogé, le temps que la maman, journaliste à Izvestia, arrive, le papa n'ayant été libéré que dans la nuit. Aksenov a publié le procès-verbal de l'interrogatoire de son fils ; il commence ainsi : "Aux questions que l'on m'a posées, voilà ce que je peux dire : je vis à l'adresse indiquée ci-dessus avec mon papa Aksenov I.C., ma maman, Poustarnakova Anastasia, ma maman travaille au journal Izvestia et mon papa publie sur son ordinateur des évènements. (...) Chaque mardi de chaque mois, nous allons avec papa à des telles manifestations, où il y a beaucoup de monde, plus de 50 personnes, ils crient fort, et mon papa est avec eux, ils tiennent dans leur main de grandes pancartes où il est écrit quelque chose. (...) Aujourd'hui le 01/11/11, quand mon papa a participé au meeting, il m'a laissé à Vika, avec qui je suis resté, en lui tenant la main, et elle prenait des photos, et papa était avec d'autres gens. Ensuite, un membre de la police est venu vers nous, il m'a demandé où étaient mes parents, je ne lui ai rien répondu, ensuite on nous a emmené à la police, où un inspecteur des affaires des mineurs a appelé ma maman et ma maman a dit qu'elle viendrait vite avec mes papiers d'identités (...)"
L'enfant n'a pas été perturbé par cet interrogatoire, mais certains de demandent si cette "arrestation" ne serait pas la 1e étape menant à la privation de l'exercice des droits parentaux de Sergueï Aksenov. La nounou, Vika, a encore été interrogée aujourd'hui, elle dit qu'Okopniy voulait qu'elle donne des informations sur Aksenov. Selon Gazeta, le responsable des droits de enfants de Moscou va s'entretenir avec le chef du département du ministère de l'Intérieur de la capitale sur cette histoire. Affaire à suivre.
Source photo : BestToday