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Mise en invalidité : je prendrai des médicaments jusqu’à la fin de ma vie

Publié le 03 novembre 2011 par Moyves

Bonsoir.

Voilà 10 mois que j’ai été mise à l’invalidité par LA BANQUE POSTALE et ma situation n’est pas réjouissante du tout, tant du point de vue moral, que financier.

mise à l’invalidité par LA BANQUE POSTALE et ma situation n’est pas réjouissante du tout, tant du point de vue moral, que financie

mise à l’invalidité par LA BANQUE POSTALE et ma situation n’est pas réjouissante du tout, tant du point de vue moral, que financie

En effet, je ne vois pratiquement personne et ne parle qu’à la vendeuse de ma boulangerie, mon mari me reproche de ne pas travailler et de ne pas pouvoir payer la moitié du loyer et des factures, bref, je me sens seule, triste, sans personne à qui me confier et mon couple est en train de voler en éclats.

Mon quotidien est devenu celui d’une petite vieille: le matin je prépare mon repas de midi, je prends ma douche,j’essaye de vaquer à mes occupations, mais avec un grand dégout de tout et une seule envie, celle de doubler ma dose d’anxiolitiques et de retourner me coucher pour dormir et tout oublier de cette triste vie.

Mais je me force à rester debout, à m’occuper et je prie aussi car celà m’aide à tenir le coup.Mais l’après-midi,vu que je n’ai pas d’argent à dépenser inutilement, je ne sors pas par crainte d’etre tentée par un vétement et de ne pas pouvoir l’acheter.

A ce moment-là, mes démons intérieurs reprennent le dessus et me poussent à aller dormir,la seule solution pour calmer le flot incessant de mes pensées, souvent négatives d’ailleurs.

Je n’arrive pas à comprende comment j’en suis arrivée là, moi qui était sociable, toujours d’humeur égale, prète à rendre service à mes collègues. Je me suis isolée de tout le monde et je n’ai plus envie de voir personne, meme pas ma famille car ils achèvent de me démoraliser.
Voilà le quotidien d’une ancienne employée des CHEQUES POSTAUX puis de LA BANQUE POSTALE.

Etant suivie par un psychiatre, je suis certaine que je prendrai des médicaments jusqu’à la fin de ma vie, ils m’aident à survivre mais non pas à vivre.

Mise en invalidité : je prendrai des médicaments jusqu’à la fin de ma vie

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