Ne jamais confondre mouvement et action

Par Eric Mccomber
Les médias (sauf les blogues) ont fait preuve jusqu'ici d'une timidité plutôt saine à l'égard de mon nouvel opus (« d'où qu'y sort, le zig, y était où ? parti se la beurrer en cinoche comme tant d'autres, ou planqué dans quelque poste mou, à rédiger du pitch de pub de sent-bon à souliers ?…). Mais là, on dirait bien que ça commence à bouger le long des postes frontières. Encore quelques heures et je commencerai à exister dans cette dimension-là. De l'autre côté du miroir. Enfin, un personnage qu'ils inventeront et qui portera mon nom et aura des aventures qui ressembleront aux miennes apparaîtra sur scène, quoi. Et sans ce rituel marrant qui sert de charnière à la pérennité, à la suite, à la capacité d'endurance de mes poumons littéraires, eh bien, rien. Bravo pour ton article, on dira. Alors que moi, c'est le roman, que j'ai écrit. Eh. « Pas plus haut que le verre », disent les vieux de mon patelin. « Ong va à plageuh ? ah-si-si, mais viteu-fait, heing ! »© Éric McComber