Darkest Hour : A hearts of iron game

Publié le 02 novembre 2011 par Gameinvaders

Darkest Hour est un jeu de stratégie qui s’inscrit dans la série Hearts of Iron; dévellopé par Paradoxe Interactive et Edité par Nobilis. Dans cette nouvelle version, le scénario prends place de la Première Guerre Mondiale à la Seconde Guerre Mondiale (plus précisément jusque dans les années soixante). Il est possible de rejouer les deux grandes campagnes dans leur totalité à travers un choix de 20 grandes nations ayant été impliquées dans le conflit. Un mode multijoueur est également accessible. Nous avons testé pour vous ce jeu de stratégie particulièrement abouti.

Prenez le contrôle des nations

Le premier point important à aborder est bien sûr la cohérence. Un jeu qui se déroule sur une période historique particulière se doit d’être fidèle aux évènements et à la situation globale de l’époque. On remarque dès l’entrée en jeu que l’Histoire a en effet été respectée. En fonction de la nation choisie, des relations pré-établies avec les autres nations sont déjà posées. De plus, en progressant dans le temps, le joueur aura l’opportunité de réagir aux évènements importants qui ont réellement pris place. Ainsi il est possible de conclure une alliance, signer un pacte de non-agression ou même déclarer la guerre pratiquement à tout moment, mais l’occasion sera automatiquement signalée lorsque la situation s’y prêtera. Un cycle jour/nuit a été mis en place et les actions possibles varient en fonction de celui-ci. Les soldats, les unités blindées terrestres et les unités aériennes ou maritimes ont été inclues dans le jeu de manière à ce que leurs capacités de déplacement et d’attaque soient cohérentes. En effet, il faudra savoir jouer avec le temps, le terrain et même la météo tout en tenant compte des technologies de l’époque pour mener correctement son armée. Lesdites seront à maintenir en évolution grâce à un panneau prévu à cet effet.

Cela nous amène à parler du gameplay. L’écran de jeu principal se décompose en 4 grandes parties : la carte où figurent toutes les régions contrôlées ainsi que les unités y étant installées, le menu latéral (à gauche) dans lequel apparaissent les statistiques de chaque région et de ses unités (c’est de là que vous ordonnerez la construction des infrastructures, par exemple), le menu temporel, doté notamment d’une timeline retraçant les évènements récents et d’une petite carte du monde: et enfin

Soyez le leader mondial dans tous les secteurs

le menu principal, en haut, qui vous donne accès aux différentes interfaces, notamment les interfaces diplomatiques, économiques, mais aussi celle du domaine de la recherche et du développement des technologies et des industries. Il s’agit donc d’une interface très complète mais pas pour autant difficile à utiliser, comme dans tout jeu de stratégie un tant soit peu dynamique, il est toujours possible de déplacer les unités sélectionnées juste en cliquant sur la carte, par exemple. L’essentiel de la simplicité est donc en équilibre avec la précision des détails. En ce qui concerne l’utilisation de l’interface elle même, les différentes
options ne seront pas disponibles en fonction de la situation des régions ou de la nation entière. Par exemple, dans l’interface diplomatique, si une nation vient de refuser de signer un traité avec vous, le nombre d’actions disponibles avec elle sera limité pendant un temps.

Les images d'archive utilisées rendent le jeu particulièrement vivant

Une dernière approche du jeu, mais pas la moindre, est celle de la qualité des graphismes et du son. Tout d’abord, la musique. Celle ci se lance dès l’ouverture de l’écran titre. Il s’agit des morceaux joués par les orchestres symphoniques de l’époque, inspirant la gloire et la grandeur clamée par chaque nation. L’ambiance est donc bien présente. Petit bémol cependant, ce sont toujours les mêmes morceaux qui se succèdent, sur l’écran titre comme en jeu, et il n’est pas possible de ressentir une différence de ton en fonction de la situation. A propos des bruitages, la première déception est l’absence de voix, que ce soit pour le tutoriel ou en tant que simple réponse des unités, ce qui a pour conséquence de rendre le jeu un peu terne. De plus, les bruitages d’effets de l’interface (clic, sélection, etc…) sont très limités (seuls deux ont pu être recensés pendant le test). Les graphismes viennent cependant relever légèrement le niveau. Bien que la carte elle même aurait pu être plus aboutie (représentation des montagnes ou des points d’eau par exemple), on appréciera les photographies et les images d’archives qui ornent de manière complète le jeu, apportant une dimension réaliste et sérieuse tout en restant très esthétique. De plus, les textes et l’interface d’un point de vue globale est assez claire, on aurait cependant apprécier une alternative au texte vert fluo sur fond magenta lors du tutoriel !

Darkest Hour se caractérise donc comme un jeu complet et relativement accessible, son point fort se situant principalement dans sa cohérence et dans son respect de l’époque investie.  Les graphismes et le son auraient pus être plus travaillés, mais restent globalement convenables. Pour ces raisons, il conviendra plus à un wargamer averti qu’à un néophyte du genre.

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