Triste classe dirigeante

Mais pour qui se prennent Sarkozy et Merkel ?

Quelle honte ! Sarkozy et Merkel convoquent Papandréou, 1er ministre grec, sommé de s'expliquer sur ses déclarations par lesquelles il a annoncé la consultation de son peuple. On panique chez le personnel politique du capitalisme, on craint comme la peste l'expression des peuples (ils ont le souvenir du référendum de 2005 en France) et on se comporte comme si ces gens n'avaient pas à rendre des comptes sur leurs responsabilités dans une crise qu'ils sont incapables de juguler du fait de leur servilité au système. Viendra un jour où ces gens devront s'expliquer pour ce qu'ils ont commis et qui entraîne nos nations au bord du gouffre, la démocratie jugera leur action à condition que les peuples fasse vivre cette démocratie dans la rue et dans les urnes. Par ailleurs l'initiative du premier ministre grec  est appréciée très diversement dans son pays. Il joue une sorte de va-tout comme si il n'avait plus rien à perdre sentant sa destitution très probable. Ses opposants de droite mais aussi la gauche communiste assez influente en Grèce estiment que des élections générales permettraient de sortir de la crise politique et réfutent l'idée d'un référendum tout en se prononçant pour l'expression populaire par le suffrage universel en faveur de nouvelles élections parlementaires. En tout cas il appartient au peuple Grec de choisir son destin et le comportement des dirigeants européens ne les honore pas en traitant le peuple grec non comme un peuple frère mais comme ils ont toujours traité tous les peuples avec mépris et condescendance.