Les combattants de France n’ont pas fini avec la justice. Après les arrestations de Rex Kazadi et Patrick, membres du BPK (Ba Patriotes ya Kongo) par la brigade anti-terroriste et aujourd’hui écroués depuis lors l’un a Fresnes et l’autre à Fleury Merogis.. Les mises en garde à vue de Babin Masombo, Guy Gerard, Chely wa Yendo pour menaces avec une arme à feu. La police française vient de nouveau convoquer un certain nombre de combattants pour des auditions suite à la plaine de Werrason et son manager Golf Kizola.
En effet, depuis février 2011 les musiciens congolais sont interdits de prestations scéniques par le groupe de congolais qu’on appelle combattants. Ils reprochent à ces artistes le mélange des genres. Ces stars congolaises sont pour la majorité des agents publicitaire et les politiques congolais savent s’en servir également. Là ou le bas blesse, c’est quand ces même artistes refusent de dénoncer les violences et la guerre qui se déroulent à l’est de la République Démocratique du Congo. D’ou le refus par un certain nombre de les laisser exercer leur métier en occident.
Werrason fait parti de ceux qui ont eu mal à parti avec les combattants. Deux concerts annulés à Paris, bousculé avec violence la veille de son concert au stade de France lors de la nuit africaine. Le roi de la forêt comme ses fans aiment l’appeler n’a plus supporté ces agressions et pertes financières. Il avait alors porté plainte pour menaces et raquette.
Werrason se dit victime des combattants qui lui réclamerai des chants patriotiques à la gloire de l’opposition politique en RD Congo. Et son refus lui fait vivre l’enfer. D’autres parts, il lui serait réclamé la somme de 200 000 euros par les combattants pour l’achat de sa tranquillité…
Pour l’heure les auditions continuent. Le juge d’instruction n’a pas encore pris la décision de poursuivre les personnes concernées.
Roger Musandji
RM Communication