Pour Charb, le sens de ces attaques ne fait pas de doute : c'est une représaille à la parution annoncée lundi de «Charia hebdo». Le journal satirique avait imaginé ce numéro en réaction à la victoire, en Tunisie, du parti islamiste Ennahda la semaine dernière, ainsi qu'à la proclamation de la loi islamique en Libye. «On avait reçu des menaces (...) mais personne n'a vu ce journal. Les gens ont réagi violemment sur un journal dont ils ignorent totalement le contenu, c'est cela qui est le plus aberrant et le plus débile», a expliqué Charb après l'incendie. Le «Charia hebdo» sera malgré tout dans les kiosques ce mercredi, a-t-il précisé. Ce n'est «pas un journal contre les musulmans (mais) un journal pour dire que l'on peut rire de tout. C'est la meilleure preuve de la liberté et de la démocratie», a précisé le médecin urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur de l'hebdomadaire.
Pour Charb, le sens de ces attaques ne fait pas de doute : c'est une représaille à la parution annoncée lundi de «Charia hebdo». Le journal satirique avait imaginé ce numéro en réaction à la victoire, en Tunisie, du parti islamiste Ennahda la semaine dernière, ainsi qu'à la proclamation de la loi islamique en Libye. «On avait reçu des menaces (...) mais personne n'a vu ce journal. Les gens ont réagi violemment sur un journal dont ils ignorent totalement le contenu, c'est cela qui est le plus aberrant et le plus débile», a expliqué Charb après l'incendie. Le «Charia hebdo» sera malgré tout dans les kiosques ce mercredi, a-t-il précisé. Ce n'est «pas un journal contre les musulmans (mais) un journal pour dire que l'on peut rire de tout. C'est la meilleure preuve de la liberté et de la démocratie», a précisé le médecin urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur de l'hebdomadaire.