Conan au pays des merveilles
Voici la zone que vous devrez restaurer afin de pouvoir régénérer le monde, et accessoirement faire vos emplettes.
Au centre du vide, un îlot de dalles. Sur cet îlot, un enfant endormi. Le Kid, le héros. Et derrière les images, une voix grave, celle du narrateur qui commence son histoire lorsque notre personnage se lève. A mesure qu’il avance, le Kid voit le sol émerger du néant et se construire sous ses pieds. Les couleurs sont vives, chatoyantes, à nos oreilles résonne un musique lancinante. Puis notre héros trouve un marteau, une arbalète de poignet et se met à détruire les ennemis surgissant de nulle part et les rares morceaux de décor encore debout.
Bastion, c’est tout cela en même temps. De la poésie, un aspect faussement enfantin et véritablement travaillé, mais aussi des ennemis à foison et toute une panoplie pour s’en débarrasser. L’histoire est simple et efficace : la Calamité a détruit le monde tel que vous le connaissiez et ce qui en reste est éparpillé dans l’espace, disloqué. Vous partez donc à l’aventure pour tenter de comprendre ce qu’est ce fléau et réparer les dégâts. En chemin, vous ferez la rencontre de nombreux compagnons qui vous aideront à reconstruire le Bastion, sorte de cœur de l’univers et seul à même, une fois réparé, de redonner vie au monde d’antan, à l’époque où ses habitants n’étaient pas des statues de cendre. Pour ce faire, il lui faudra récolter plusieurs objets contenant l’énergie nécessaire à la résurrection de votre base. Et pour les trouver, il faudra bien sûr explorer plusieurs niveaux infestés de fantômes et de bêtes étranges.
Dès le début, les ennemis n'hésitent pas à vous sauter dessus à plusieurs.
Si les débuts peuvent paraître un peu mous et répétitifs, on tombe vite sur des monstres demandant d’adopter des stratégies variées et sur de nouvelles armes permettant proposant de nouvelles propriétés. On trouvera aussi bien des lames, des masses ou des armes à feu, chacune ayant sa puissance, sa portée et sa vitesse. Pour enrichir encore le gameplay, chacune dispose de plusieurs attaques spéciales et peut être amélioré moyennant finances. Enfin, votre bouclier vous permettra de parer les coups mais aussi d’effectuer des contres attaques si vous l’activer juste avant d’être frappé. Or dans Bastion, mieux vaut être équipé de bonnes armes qu’on aura pris soin d’améliorer auparavant. Chaque type d’adversaire se bat différemment, et ils ne se privent pas de vous attaquer à plusieurs. Repousser des oiseaux qui vous tournent autour pendant qu’une tourelle vous mitraille et qu’un fantôme s’amuse à vous envoyer par terre à coup de hache n’est pas de tout repos. Il faut vraiment avancer pas à pas et étudier le terrain avant de se ruer comme un barbare sur l’ennemi. Fait étrange, les boss ne devraient pas vous poser trop de problème, leur pattern étant vite assimilé, et c’est vraiment les hordes de monstres classiques qui seront les plus redoutables. Si vous trouviez le jeu encore trop simple, pas de panique : en construisant un temple, vous pourrez invoquer des dieux qui corseront l’aventure. Certains offrent l’autoregen aux monstres, plus de résistance ou leur permettent de lâcher une petite bombe quand ils meurent, le tout en échange d’un léger surplus de points d’expérience.
Note Globale : 8/10
La forge vous permet de modifier les attributs de vos armes : vitesse, puissance, nombre de munitions...