L’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement a enquêté au cours du dernier semestre 2010 auprès de 1 800 locataires et bailleurs sur les impayés de loyers. Premier constat surprenant, un bailleur sur deux ne dispose pas d’informations sur son locataire, alors que dans neuf cas sur dix les propriétaires-bailleurs enquêtés gèrent eux-mêmes leur bien, sans recourir aux services d’une agence immobilière. Difficile alors de repérer les profils qui pourraient avoir du mal à payer le loyer. Selon les résultats de l’enquête, les ménages en situation d'impayés comptent une forte proportion de personnes seules (45 %) et de familles monoparentales et de familles nombreuses, avec de faibles revenus.Dans plus de deux tiers des cas, l'impayé fait suite à une baisse des ressources liée à une période de chômage, une séparation... Autre motif, ils sont 6 % des locataires et même 9 % des bailleurs à évoquer un loyer trop élevé dès l'entrée dans les lieux.
Les aides et préconisations de l’ANIL
L’ANIL préconise alors dans 65 % des cas le maintien dans les lieux, alors que pour 35 % d’entre eux, le relogement s’impose comme la solution la plus viable.Une minorité de bailleurs a recours aux dispositifs pour garantir les loyers : 40 % perçoivent directement le tiers payant des aides au logement, 12 % ont souscrit une assurance contre les impayés… Les impayés de loyers sont en moyenne de 2 600 € dans les grandes villes et 1 770 € dans le reste du territoire.
En savoir plus :
SOS impayés de loyers par l’ANIL au 0 805 160 075