"Pour ma part, poursuit-il, je lancerai ma campagne début janvier. Tout doit être prêt d'ici là. Je travaille avec le PS pour que le meilleur dispositif soit arrêté avant la fin de l'année : les
équipes, les thèmes, les chiffrages." À propos des attaques de Nicolas Sarkozy contre la gauche, les 35 heures ou la retraite à 60 ans instaurée sous François Mitterrand, le candidat socialiste
ironise : "Pourquoi n'est-il pas remonté à 1936 avec les congés payés, ou même au début du XXe siècle avec la journée de huit heures et le repos dominical ?"
"L'amnésie lui servira de viatique"
"Monsieur Sarkozy a la mémoire longue pour les autres, mais courte pour lui-même, juge le candidat PS. De ses cadeaux fiscaux, de son aveuglement budgétaire, du creusement des inégalités, du
laxisme en matière de hautes rémunérations, de l'impuissance face aux banques, de l'innocence face aux désordres commerciaux et de la dépendance à l'égard de la Chine, finalement, il n'est en
rien responsable. Nous aurons face à nous un candidat sans mémoire. L'amnésie lui servira de viatique."
Pour donner la réplique à Nicolas Sarkozy, qui a aussi critiqué sa proposition d'embaucher 60 000 personnes dans l'Éducation nationale en cinq ans, François Hollande devait aussi être l'invité du
journal de 20 heures de France 2 ce vendredi.
Source : Le Point