C’était sur le stand de Sony que la console était jouable. Pour y accéder, il fallait attendre un peu, les joueurs étant nombreux à vouloir essayer la bête. C’est par paquet de trente personnes que les gens entraient dans la pièce. En chiffre ça donnait : trente consoles, sept jeux et douze minutes pour tâter la console. Avant d’entrer et de découvrir pour la première fois la Vita, les joueurs étaient invités à attendre que la pièce se vide de ses invités en écoutant un petit discours appris par coeur. Un discours démagogique qui n’avait qu’un seul et unique but : mettre l’eau à la bouche. On pouvait donc entendre que la console n’était pas qu’une simple évolution, mais bien une révolution (Apple ?). Difficile de croire en une révolution lorsque la console n’est qu’un pot-pourri des dernières technologies aujourd’hui disponibles. En grande partie tout du moins puisque le tactile existe déjà chez Nintendo et la qualité graphique supérieure chez Apple avec l’iPhone ou l’iPad 2. Heureusement la console a plus d’un tour dans son sac : entre le tactile présent au verso de la console, son prix accessible (250 euros) et ses fonctions sociales , Sony met entre ses mains les meilleures armes pour plaire.
Développé par Nihilistic Software, le papa du mauvais Playstation Move Heroes, le jeu nous met dans la peau d’un pompier new-yorkais nommé Tom Riley. Comme dans les anciens volets, il est question de tuer des chimères. La démo nous plonge directement au coeur de l’action, on progresse donc dans un New York attaqué par les fameux monstres. Graphiquement le jeu tient la route, il rapproche plus du premier volet de la série que du dernier. Fluide et plutôt bien mis en scène, le jeu utilise l’écran tactile : on peut ainsi lancer des grenades ou frapper l’ennemi en appuyant sur les deux icônes présents sur l’écran. Dans l’ensemble, Resistance : Burning Skies semble être un banal FPS. Rien de bien impressionnant en conclusion.
Touché de façon plus brève, Rayman Origins surprend déjà plus que Resistance. La version Vita ressemble beaucoup à celle présente sur console. Techniquement sublime, le titre utilise également l’écran tactile : on peut zoomer sur Rayman en mettant deux doigts sur la surface. Plusieurs niveaux étaient jouables. Nous reviendrons sur Rayman Origins plus tard dans l’année.
Finalement on ressort plutôt satisfait de ces douze minutes de jeux. La finition est excellente, l’écran de qualité et les fonctions tactiles répondent bien. Dommage que les jeux ne suivent pas vraiment pour le moment : aucun n’utilise correctement la puissance de la console et très peu l’écran tactile. En attendant, la Playstation Vita semble réellement prometteuse.