Comment aborder l’art contemporain lorsqu’on est blogueuse ? On s’est posé la question avec Fanie, puis on a décidé d’amorcer un discours simple et sensible sans frou-frou et sans dictature élitiste.
Évoquer ce qui nous a bousculées n’est-il pas l’essentiel ? Ainsi, nous parlerons avec nos tripes. Oui oui c’est possible. Parce que si nous ne possédons pas l’universel, nous n’en demeurons pas moins humaine. Et c’est déjà pas mal.
Aujourd’hui, je vais ponctuer La Maison Mijote avec un post sur ça :
Humilité par Damien Hirst. Cet enfant de Bristol, autrefois indiscipliné, travaille sa fascination qu’il a pour la mort à travers les cadavres d’animaux. Aujourd’hui disciple de la mort, Damien Hirst compose, créé avec humilité des œuvres qui sont vouées à mourir, à pourrir.
Ici, Humilité, nous a juste attirée par son Beau. Une beauté architecturale et baroque : tel un fragment de rosace, volé aux détours d’un lieu sacré.
C’est en s’approchant, bien entendu, que l’on découvre le pire. Ces couleurs et cette géométrie ne sont rien d’autres que des papillons morts.
Une adéquation parfaite qui nous a valu une pause de 10 minutes devant le génie. On serait bien resté plus longtemps mais la FIAC, cette année, nous avait réservé d’autres surprises.