Pas facile de trouver une place de parking aux alentours de Forest National ce vendredi soir.
Une fois de plus pour son The World is Yours Tour Motörhead attire la grosse foule. Il faut reconnaitre que le band possède un noyau de fans fidèles et qui se renouvelle régulièrement avec le temps.
Bikers, metalleux, fan de rock sixties le public de Motörhead a une fois de plus fait le déplacement et le Forest Club affiche pratiquement complet.
Sur le coup de 20h c'est The
Treatment qui déboule sur scène.
Ce jeune band britannique originaire de Cambridge va s'avérer être la révélation de la soirée. Leur premier album "This might hurt" sorti sur Spinefarm Records est ce que j'ai entendu de plus excitant en matière de hard rock depuis bien longtemps.
Vous aimez Aerosmith, Def Leppard et AC/DC ? The Treatment est pour vous !
Les 5 jeunes gars de Cambridge vont nous asséner un set puissant et efficace de trente cinq minutes et se mettre le public en poche en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Un combo redoutable, des compos efficaces le tout drivé par un chanteur-hurleur de haut vol, ces gars là sont lancés pour une belle carrière.
Après leur set j'eus l'occasion de les rencontrer et en plus d'être doués ils sont super sympas, ce qui ne gâche rien.
The Treatment fera aussi la première partie du concert sold out d'Alice Cooper à l'AB ce 2 novembre. En voilà une
bonne nouvelle !
Après cette mise en bouche de haut vol, la salle est donc chauffée à blanc pour accueillir Lemmy Kilmister et son gang: Motörhead.
Lorsque les premiers accords de "Bomber "se font entendre, le son est à couper le souffle et je suis bien content d'avoir emporté mes bouchons. J'ai beau voir le band pour la
cinquième ou sixième fois, je suis toujours surpris par sa puissance sonore. "Damage case" enfonce le clou et il faut un petit temps d'adaptation avant que le son se mette en place comme il
faut.
On stage, Phil Campbell lâche ses solos incendiaires et Mikkey Dee martelle ses fûts comme un beau diable.
Le band semble tenir la forme, seul petit bémol à mon sens un light show qui laisse le groupe dans une semi pénombre ce qui rend la prise de photos très difficile.
La machine de guerre est toujours aussi efficace et une fois de plus on se rend compte que les compos de Motörhead sont diablement bien fichues. "Metropolis", "Stay clean", "Orgasmatron" qui
reste toujours un moment clé d'un set de Motörhead, les titres s'enchaînent sans aucun temps mort pour nous laisser KO debout avant de nous achever d'un uppercut au foie bien appuyé avec "Ace of
Spade"s et "Overkill" en seul et unique rappel.
"We are Motörhead and we gonna kick your ass" disait Lemmy.
Rien à dire, man, c'est fait !
JPROCK