Enerplan rend public son etat des lieu du marche solaire en France
Un marché qui marque le pas dans la croissance pour le solaire thermique (+15 %) et
qui s’envole pour le photovoltaïque (+200%)
Nous avons interrogé nos membres sur leurs ventes pour les 3 segments de marché :
le chauffe-eau solaire individuel (CESI),
le système solaire combiné (SSC) et,
l’eau chaude solaire collective (ECSColl).
Sur la base des premières données collectées qui restent à consolider, on peut dessiner une tendance annuelle du marché, où l’on devrait avoir installé en 2007 en métropole :
- Moins de 37 000 CESI, équivalent à 165 000 m², contre 35 000 pièces et plus de 150 000 m² en 2006.
- Environ 4 600 SSC, équivalent à 48 000 m², contre 5 000 pièces et 51 000 m² en 2006.
- Environ 40 000 m² en ECSColl, contre 22 000 m² en 2006.
Soit un marché métropolitain qui totaliserait 253 000 m² installés en 2007 (177 MWth), contre 220 000 m² en 2006 (154 MWth). Soit une progression de 15 %, essentiellement due à l’eau chaude sanitaire solaire, en individuel et surtout en collectif.
Le marché du système solaire combiné, qui assure l’eau chaude et le chauffage en maison individuelle, refluerait de 8 %.Le marché à la Réunion est le marché d’outre-mer le plus développé, avec environ 11 000 CESI installés en 2007 et une nette progression de l’eau chaude sanitaire solaire collective (qui est un segment de marché représentant un relais de croissance locale). Le marché solaire thermique des DOM et TOM semble stabilisé autour de 70 000 m² (49 MWth).
Au total, le marché 2007 du solaire thermique en France, métropole et Dom Tom, serait de 323 000 m² de capteurs installés, soit l’équivalent de 226 MWth mis en service.
Pour le photovoltaïque, l’évaluation conduite par l’ADEME estimait le marché supérieur à 14,4 MW installés en 2006, avec 8,4 MW pour les DOM TOM et la Corse. Le marché avait augmenté de 150 % de 2005 à 2006.
Pour 2007, les dernières données issues du gestionnaire de réseau électrique évaluent les demandes de raccordement d’installations photovoltaïques à 50 MW. Avec un taux de 10 % de projets qui n’aboutiront pas, le marché PV français serait de 45 MW (avec 40 % dans les Dom et 60 % en métropole) pour 2007. Soit une progression de 200 % par rapport à 2006.
L'Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Energie (Ademe) se satisfait de la promotion encourageant à l'utilisation des panneaux solaires photovoltaïques et thermiques.
Pour Jean-Louis Bal, le directeur des Energies Renouvelable au sein de l'Ademe, «C'est le résultat de 8 ans de promotion car le marché du solaire a commencé à se développer à partir de 2000, grâce notamment aux subventions, accordées à cette époque par l'Ademe et les conseils régionaux aux personnes équipées d'installations solaires. » avec une acceleration sensible « 2005, date de l'expansion du photovoltaïque en France dont 5 200 foyers seraient équipés aujourd'hui » declare t-il dans une interview accordée à Bati Actu selon News.fr . Il est evident que « l'on ne peut pas nier que selon la région où l'on habite, le rendement ne sera pas le même pour toutes les installations » precise le directeur de l'ADEME, le solaire ne pourrait se generaliser integralement pour devenir un mode d'alimentation énergétique principal.
Cote perspectives : le marche restera porteur !
La Commission Européenne vient de publier le projet de Directive européenne sur les énergies renouvelables. Et c'est fait ! Cette loi européenne oblige les états membres à prendre les dispositions nécessaires à la transcription de la décision du Conseil Européen de 20 % d'énergie renouvelable en 2020, prise en mars 2007.
Les états membres devront tous appliquer une feuille de route ; les résultats intermédiaires seront régulièrement évalués.
Pour la France, l’objectif est de couvrir 23 % de sa consommation d’énergie à partir d’énergies renouvelables en 2020. C’est un objectif réellement ambitieux, sachant que la part EnR en France était de 10,3 % en 2005 (en régression par rapport au début des années 2000).
La France sera devant l’Allemagne (18 %), l’Espagne (20 %), l’Italie (17 %) et l’Angleterre (15 %).
Toutefois, nous resterons derrière la Suède (49 %), l’Autriche (34 %) le Danemark (30 %) et l’Estonie (25 %), du moins, d’après la répartition des objectifs à atteindre, tels qu'ils sont définis dans ce projet de Directive.
Dans cette optique, la France qui est en retard doit mieux promouvoir le solaire. Ce que va faire EDF EEN par exemple, ce que s'efforce de faire aussi des entreprises plus modeste a la bourse de Paris comme Sechilienne-Sidec mais aussi Cervin EnR ou Strategeco Solar sur le Marche Libre. Mais rien sur des producteur de silicium solaire dont la course au rendement est lance... Pourtant François Loos, ministre délégué à l’industrie, a lancé officiellement le 14 mars 2007,le projet SILPRO (pour Silicium de Provence) de construction d’une usine de production de silicium à usage solaire. Cette usine sera la première au monde à être dédiée exclusivement à la production de silicium polycristallin pour l’industrie photovoltaïque. Silicium de Provence est un consortium constitué de trois entreprises : la société française Photon Power Technologies (initiateur du projet), le groupe néerlandais spécialisé dans la fourniture d’énergie Econcern et la start-up norvégienne Norsun.
L’idée de ce projet est née d’une visite sur le site de l’usine d’Arkema à Saint Auban (04), touchée par un plan de restructuration, dans le but d’y implanter une centrale photovoltaïque. Le contexte de pénurie mondiale de silicium et l’opportunité d’utiliser le chlorure d’hydrogène produit par l’usine en place ont contribué à faire émerger un projet beaucoup plus ambitieux d’usine de production de silicium.
Pari tenu ! Des budgets importants ont été mobilisés, 250 millions d’euros la première année, avec 250 emplois à la clé. Le début des travaux est prévu en juillet 2007 pour un début d’exploitation un an plus tard et le premier silicium produit fin 2008. La capacité de production sera de 4000 tonnes de silicium par an et une phase d’extension de l’usine avec doublement de la production est à l’étude.
Mais au-delà de la création de cette usine, c’est bien la mise en place de toute une filière photovoltaïque qui est évoquée, du silicium au module en passant par la cellule. De quoi bâtir une véritable vallée du silicium, qui constituera une étape majeure dans le développement du photovoltaïque en France.
Du cote des projets des particuliers et professionnels :
Pour les particuliers qui souhaitent devellopper leur projets, vous pouvez prendre contact pour des informations sur les professionnels de votre département, ou le détail des aides, en consultant votre Espace Info Énergie pour un conseil gratuit et personnalisé (contactez le 0 810 060 050 ou consultez le site de l'ADEME). Car ENERPLAN a lance avec les industriels du solaire, une nouvelle marque « Ô Solaire - Référencement Enerplan » pour la qualité des équipements solaires thermiques domestiques.
Pour des systèmes fiables et performants, utilisez des matériels référencés et consulter les installateurs qualifiés Qualisol pour le solaire thermique, et QualiPV pour le solaire photovoltaïque.
De plus pour les aides financieres, l'ADEME et la plupart des Regions octroient des aides pour le solaire. Approuvé dans le cadre de la loi de finance 2005, le crédit d'impôt pour dépenses d'équipements de l'habitation principale comprend désormais un volet développement durable avec, notamment, un taux de 50% pour les chauffe-eau solaires individuels (CESI), les systèmes solaires combinés (SSC) et les installations photovoltaïques raccordées au réseau. Renseignez- vous !
Retrouvez les sites realises en France en suivant ce lien .
Dernierement c'est la ville de Laval qui a inaugure sa station d'épuration équipé de deux serres solaires parmi les plus grandes d'Europe. C'est une avancée considérable dans le traitement des boues. La ville de Laval a donc deploye un système innovant avec l'installation d'une serre solaire. Déjà en vogue en Allemagne et Suisse, ce système en est encore à ses débuts en France. 3.000 tonnes de boues vont être ainsi séchées et recyclées et permettant de faire des economies substentielles sur la facture energetique de la ville.
Source ENERPLAN