Si je vous dis « James Matthew Barrie », vous me répondez Peter Pan. J’aurai répondu la même chose avant de découvrir un texte complètement hilarant : My Lady Nicotine aux éditions Attila.
Virage à 360°, oublions Peter Pan, Wendy et Cie et partons à la quête de l’Arcadie. Non pas cette région de la Grèce située au centre de la péninsule du Péloponnèse mais au petit nom doux que donne Barrie et autres initiés au tabac. Le terme « Arcadie » étant employé pour se référer à un lieu fantastique et paradisiaque, je vous laisse imaginer dans quel état étaient ces passionnés de Craven. Car c’est bien de cette marque anglaise qu’il s’agit ! Mais avouons-le, c’est tout de suite moins glamour.
Restons donc en Angleterre et voyageons via 33 chroniques désopilantes en partant Des mérites comparés du mariage et du tabac jusqu’à Quand mon épouse dort et que toute la maison est tranquille en passant par Comment fument les héros, La romance d’un cure-pipe ou bien encore Le mélange Arcadie. Pour les non-fumeurs comme moi, certains passages peuvent laisser de marbre, mais ces derniers se font très vite oubliés par le style de Barrie qui est plein d’humour, de tendresse et de cruauté. Nous embarquons donc dans ces histoires loufoques où l’un voue une passion pour un chrysanthème, un autre cherche désespérément, années après années, à cacher à sa femme que les cigares qu’elle lui offre sont son pire cauchemar, ou bien encore cet homme poussé par sa femme à vivre une expérience des plus gênante : tester un « tabac fait maison ».
Comme vous pouvez le constater, la nicotine à autant sa place que la femme dans ce texte. A croire que l’un ne va pas sans l’autre. Sauf que pour certaines, cette addiction ne dérange pas et pour d’autres, c’est plus compliqué, au point de devoir faire un choix ! Arcadie/mariage, mariage/Arcadie… ce sera la femme. Je vous laisse imaginer la tête des acolytes !
Ces 33 chroniques d’un fumeur repenti sont à déguster, au gré de nos humeurs, à toutes heures de la journée : au petit déjeuné avec une tasse de café, dans la métro, un journal sous le bras, à l’heure du thé et pourquoi pas lors d’une pause clope ?