« Cette campagne est une opération de survie pour les jeunes dit M. Galibert, président de l’association. Une grande partie de la toxicomanie vient de l’ignorance où sont les jeunes des dangers encourus. Pour eux, ils ne voient que l’aspect récréatif, la reconnaissance du groupe si nécessaire aux adolescents et le côté frondeur par rapport à leurs parents. Ces derniers, endormis par une propagande laxiste, se retrouvent souvent au pieds du mur et ne savent plus quoi faire et le matraquage médiatico politique actuel sur la légalisation et ses enjeux économiques ne sert qu’à troubler les esprits. » .
Cette course de vitesse pour la santé publique s’oppose aux intérêts des gros capitaux et de la finance mafieuse et la volonté de certains de commercialiser les drogues au profit « de l’Etat » cache des intérêts particuliers sous couvert de vouloir le bien des toxicomanes et de la population en général.
Pourtant de nombreuses études montrent les actions néfastes des drogues comme celle très récente de Matt Jones, coauteur des travaux à l’université de Bristol qui démontre que le cannabis perturbe l’activité cérébrale, ainsi que le titre le journal le Figaro.
«Cette étude explique bien l’origine de la désorganisation des circuits de la mémoire et de la prise de décision que nous observons en clinique humaine », estime Michel Reynaud, chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Paul Brousse à Villejuif. Le cannabis provoque de nombreux troubles psychomoteurs et on peut nommer une statistique alarmante :
la prévalence des troubles schizophréniques chez les sujets abuseurs ou dépendants au cannabis est de 6%, alors qu’elle est d’environ 1% en population générale.
Mettre de tels produits en vente libre relèverait de l’inconscience et reviendrait à laisser jouer les jeunes à la roulette russe.
Quelle que soit l’ appartenance politique de chacun, que l’on soit député ou non ,la question qui se pose c’est : « et si c’était votre enfant ? ».