L'économie sociale s'impose à Laval !

Publié le 01 novembre 2011 par Shadlaw @rachadlaw
Les acteurs économiques de Laval viennent d'instaurer une "Semaine de l'économie sociale" pour donner plus de visibilité à cette économie qui contribue pour une part importante au développement territorial de la région.
Voici l'article du Journal Local sur cet événement majeurhttp://www.courrierlaval.com
Désormais, les administrateurs d’entreprises d’économie sociale lavalloises comptent sur un guide d’information visant à faciliter leur prise de décision.Outil de référence d’une soixantaine de pages, Regard pour une gouvernance active a été dévoilé, le 31 octobre, à l’occasion du lancement de la toute première Semaine de l’économie sociale de Laval.«Une Semaine qu’on espérait depuis quelques années», a déclaré d’entrée de jeu Manon Loranger, porte-étendard de cette économie alternative sur le territoire de l’Île Jésus.À la direction de la Coopérative de maintien à domicile de Laval, qui emploie 200 personnes et dessert plus de 5000 usagers, Mme Loranger a d’ailleurs été honorée pour l’ensemble de son œuvre, elle qui préside aux destinées du Comité régionale d’économie sociale de Laval depuis 15 ans.Valeur inestimableLa semaine en cours a pour but de sensibiliser la population à l’importance que revêt ce modèle d’affaires qui, bien qu’elle s’inscrive dans une économie marchande, vise à répondre aux besoins de la communauté et aux besoins des personnes parmi les plus vulnérables de la société, fait valoir la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Laval.Dans la ville-région, on dénombre précisément 19 entreprises d’économie sociale dont le rôle est inestimable, juge Manon Loranger.Mine de rien, elles mettent au travail 525 personnes, assurent la prestation de services à 175 000 clients, génèrent un chiffre d’affaires annuel de 22 M$.Mieux encore, l’économie sociale fait passer le bien-être commun et le mieux-être de la société bien avant les profits, ce qui fait contrepoids à l’économie telle qu’on la connaît traditionnellement et que dénoncent à grands cris les indignés à Montréal comme dans les grandes capitales du monde depuis le début de l’automne.À la base de cette économie solidaire, l’engagement communautaire se chiffre bon an mal an à 48 000 heures de bénévolat à Laval.GuidePour en revenir au Guide, il témoigne de la volonté du Centre local de développement (CLD) de Laval d’accompagner les gestionnaires de ces entreprises solidaires qui, au quotidien, relèvent les défis de conjuguer le volet économique à la mission sociale qu’ils poursuivent.«Un conseil performant fait toute la différence», a indiqué Céline Lafrance, conseillère en développement des entreprises au CLD de Laval, lors du lancement.Les administrateurs en poste n’auront jamais été aussi bien informés quant aux responsabilités, droits et devoirs qui leurs incombent, assure-t-on à la CRÉ.L’information dont recèle cet ouvrage produit par le CLD est d’autant plus pertinente que des modifications, apportées ces dernières années, au Code civil du Québec rendent les administrateurs d’organismes communautaires imputables devant la loi, n’a pas manqué de rappeler Mme Lafrance.ActivitésMercredi 2 novembre, un «5 à 7» se tiendra dans le hall de la Salle André-Mathieu à l’intention des jeunes, que l’on souhaite sensibiliser à ce modèle entrepreneurial.Le lendemain, jeudi, le blogueur et auteur Jean-François Lisée sera conférencier à la tribune des midis-causerie de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval.Le directeur exécutif du Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM) vantera alors les vertus des entreprises sociales et solidaires, les coopératives et les petites entreprises non cotées en bourse, qu’il considère comme les plus résilientes en cette ère où les crises économiques sont inévitables.BudgetDirectrice générale de la CRÉ et du CLD de Laval, Manon Caron a pour sa part rappelé qu’en vertu d’une Entente spécifique intervenue avec le gouvernement du Québec, la région bénéficie d’une enveloppe de 625 000 $ dédiée à la promotion de l’économie sociale pour une période de cinq ans, se terminant en 2013