Les représentants du PS et de (EELV) se retrouvent aujourd’hui pour une nouvelle séance de discussion sur un possible accord de gouvernement et les esprits verts sont échauffés par la question du nucléaire.
Les verts focalisant le débat sur la sortie du nucléaire qu’ils exigent. Question que ne reprend pas à son compte François Hollande qui a l’idée de progresser sur la voie menant à un accord de gouvernement en cas de victoire de la gauche à la présidentielle, mais non sous le diktat des verts (EELV) sur cette question. Les verts douchés par la désignation de François Hollande, alors qu’ils soutenaient plutôt Martine Aubry qui s’était prononcée pour une sortie du nucléaire. Il leur a fallu s’acclimater et ne rumeur courait ces derniers jours sur le fait qu’un compromis aurait été trouvé sur cette très épineuse question…Rumeur balayée par Cécile Duflot annonçant que conseil national du parti destiné à faire le point sur les négociations se réunirait le 20 novembre.
À l’inverse de Martine Aubry, François Hollande s’est toujours refusé à reprendre à son compte la formule de « sortie du nucléaire » comme le réclament les écologistes. François Hollande désigné candidat socialiste s’en tient à sa promesse de réduire la part de l’électricité nucléaire de 75 % actuellement à 50 % d’ici à 2025. Une réduction qui est jugée acceptable par certains écologistes, d’autant que le PS est prêt à s’engager sur la fermeture des centrales les plus âgées du parc français. Cela ne suffit pas pour EELV, qui demande un engagement sur la fin programmée, même à très long terme, du programme électronucléaire comme en témoigne Cécile Duflot déclarant qu’il « il est impensable que des ministres écologistes siègent dans un gouvernement en assistant à la poursuite de la construction de deux EPR »
Face à ces exigences, François Hollande a déjà fait connaître son opposition au projet de l’EPR de Penly. Concernant celui de Flamanville qui se trouve être en construction actuellement et à la vue des sommes déjà dépensées, François Hollande se prononce pour la poursuite du chantier « si toutes les conditions de sécurité sont réunies .
Toutes ces discussions ont pour cadre la recherche d’un accord électoral et les négociations semblent bien progresser avec en ligne de mire le désir des écologistes d’obtenir la garantie d’avoir 15 élus (de quoi former un groupe autonome) même si les législatives tournaient mal pour la gauche.
François Hollande et ses fidèles amis s’attachent tout naturellement à revoir les circonscriptions promises à ( EELV ) en estimant qu’ils faisaient un peu trop les frais des concessions faites auparavant par l’équipe de Martine Aubry trop attachée à valoriser les siens et à se composer une garde rapprochée au Parlement.
La victoire de François Hollande, légitimée par l’ampleur de la participation, brise net cette emprise tendant à déshabiller ce dernier ! Aujourd’hui le tir se corrige en comprenant bien qu’en cas de victoire notre futur Président ne puisse se passer du soutien d’amis fidèles de toujours. Sur notre circonscription tout le monde connaît les amis de François Hollande et ceux qui ont marqués une certaine complaisance à son égard! Sa mémoire à cet effet est une garantie contre les éventuels écueuils! Dans ces négociations il faut également régler le cas de Cécile Dufflot désireuse d’atterrir confortablement à Paris pour pouvoir en 2014 en briguer la Mairie ! C’est à la mode depuis Fillon… d'atterrir à Paris et de désirer une circonscription gagnante sans coup férir sur le tapis vert des négociations ! Qu’il est doux de rappeler qu’en son temps François Hollande s’en était aller gagner son mandat en terre corrézienne, fief du chiraquisme. Il en a retiré toute sa pugnacité actuelle et la capacité de remonter toutes les pentes, de partir au plus bas pour finir en s’imposant sous le seul verdict populaire des urnes !