Georges Papandréou, le premier ministre grec, vient de décider de soumettre l’accord européen de Bruxelles à un référendum.
Par Philippe Herlin
Cette volte face de Papandréou démontre en tout cas qu’il fait double jeu depuis le début, quémandant des fonds en agitant la menace du défaut, mais se défaussant au dernier moment lorsque les plans d’austérité font plonger son parti dans les sondages. Cela ne surprendra que les naïfs, c’était lisible depuis le premier plan d’aide à la Grèce de mai 2010, nous l’avions dit ici.
Avec ce coup de théâtre, le niveau de risque va progresser à tous les niveaux, tout le monde aux abris ! (que faire ? acheter de l’or bien sûr) Le système se fragilise d’ailleurs de partout, un grand courtier américain vient de faire faillite, BNP Paribas rapatrie 30 milliards d’euros de sa filiale belge Fortis (euh… un problème de cash ?), l’Allemagne fait une erreur comptable de 56 milliards d’euros dans sa dette publique (en sa faveur, cette fois), le DG du FESF envisage d’émettre des obligations libellées en yuan (et le risque de change ! il est fou !)… La crise monte encore d’un cran, et nous rapproche d’un krach de type Lehman Brothers.
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Un article de La dette de la France, blog de Philippe Herlin.
Suicide en direct du gouvernement grec, l’analyse de Nicolas Doze de BFMTV.