De retour à la tête des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini défie à nouveau le PS
Comment ne pas se laisser une nouvelle fois embarrasser par le cas Jean-Noël Guérini ? Pour le PS – et le candidat François Hollande –, la réponse n’est pas aisée. Mis en examen en septembre pour « association de malfaiteurs », « prise illégale d’intérêt » et « trafic d’influence », le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, ces derniers temps, s’était fait plus discret : il s’était mis en congé du PS et avait délégué sa signature au premier vice-président du département.Mais après que le tribunal administratif, saisi par son opposition UMP, vient de suspendre cette délégation, voilà M. Guérini de nouveau installé à la barre du « bateau bleu », le siège du conseil général. Avec un plaisir non dissimulé. « Je n’ai jamais perdu la présidence du conseil général, explique au Monde M. Guérini. Je ne voulais pas être une balle de ping-pong dans le débat interne à la primaire et je m’étais mis en retrait mais le tribunal m’a enjoint de reprendre mes activités, ce que j’ai fait. »
Que ses camarades se rassurent : « Je ne suis pas du tout abattu, je suis bien intellectuellement, les neurones fonctionnent. » (source et suite ici)
Qu’il nous soit permis ici d’en douter fortement… Car si tel était le cas, il se mettrait en congés du PS et de ses fonctions électives en attendant son jugement. Coupable ou pas.