Après ½ siècle de hold-up des puciers entre 4h et 9h du matin, Le Petit Coin à l’angle de la rue Jules Dain et du 76 rue des rosiers à Saint-Ouen (93) où l’on se croyait à Drouot en plein déballage, à changer de mains, puces obligent. Deux sœurs bulgares lui ont données le nom de Le Coq d’Or, en double hommage au Coq Sportif et au Coq de la Maison Blanche, lieu mythique où le coq au vin audonien était servi à deux pas de la Mairie. Ensuite, trois algériens lui ont fait perdre sa clientèle. Enfin, un algérien Ahmed a décidé de le répondre en août 2010 alors qu’il venait de perdre la gestion d’un hôtel de 21 chambres pour sans papier qu’il exploitait sans vergogne à 200 m. Le résultat aurait pu être acceptable. Il est minable. Une odeur d’égout vous prend le nez à l’arrivée sur votre siège bancal. Sonia, l’épouse tunisienne dévouée, vous offre l’apéritif de bienvenu. Vous le paierez in fine, tout comme son sourire faux. Le menu est écrit par un myope utilisant pour la première fois un traitement de texte : une faute par mot. Œufs mayo bâclés sur salade verte de 4 jours, idem pour le pâté sorti tout droit d’une conserve ayant perdue sa date de limite de consommation. Suivent des moules tradition (sans fritte ni crème fraîche), le tagine bio (viande invisible et goût William Saurin), couscous royal (vraisemblablement des restes d’il y a 3 jours, le bouillon faisant des bulles), le steack hâché-enfant noirâtre avec du ketchup aussi sale que le sol. Excuses du cuistot pakistanais : la chambre froide est morte dans la cave suite à une inondation, et les frigos sont hors d’âge. Il y a des fois où je rêve d’être contrôleur à la DGCCRF. Est-ce cher ? Furieusement. Est-ce bon ? Non. Faut-il y aller ? Bien sûr, c’est impayable, façon de parler. Pour réserver (au moins 1 min à l’avance tellement les ambulances raccompagnant à l’Hôpital voisin Bichat les convives perturbent la vente locale de farine par les teenagers en manque de surveillance de leurs parents) : 01 40 12 29 25, ou 112 (c’est plus rapide).