On espère que ceux qui entretenaient des doutes quant à la partialité du commissaire sont maintenant rassurés. En passant, est-ce normal qu'un commissaire de ligue n'adresse la parole aux médias maintenant que la situation est devenue si explosive ?
"Tom Allen a indiqué qu’il n’était pas d’accord avec la décision du Comité d’appel d’instance finale (CAIF) du RSEQ qui a redonné aux Carabins la victoire qui leur avait été enlevée pour avoir fait jouer un joueur inéligible, en l’occurrence Mike Dubuisson."
Il poursuit:
Est- ce que je suis d’accord avec la décision du CAIF? Bien sûr que non. Est- ce que je dois la respecter? Je n’ai pas le choix »Mais ça ne sent pas la rancune. Lorsqu'il explique le point concernant le vice de procédure, il glisse sur le vice en question, et s'abstient évidemment de parler de la jurisprudence qui a fait pencher la décision en faveur des Carabins.
Sur le cas Jonathan Pierre-Étienne
En mai dernier, lors d’une réunion de la ligue, Allen dit avoir reçu des consignes claires de la part des six universités à l'effet qu’il fallait dorénavant protéger les quarts- arrières ainsi que tous les joueurs en position de vulnérabilité.On rappelle gentiment au commissaire que le cut block est exactement ce que ça veut dire, UN BLOC, dont le but est d'empêcher un joueur d'effectuer un jeu plus loin sur le terrain. Après la dernière interception qu'il a concédé au V & O samedi, c'est A. Nadeau-Piuze qui a effectué le plaqué de sa position de quart-arrière, sauvant ainsi un touché.
«J’ai regardé attentivement le film du match et le plaqué était non seulement dangereux, mais le quart-arrière n’était même pas près du ballon.»
On rappelle que de mémoire d'amateur de football, JAMAIS une suspension n'a été appelé pour un cut block (qui n'était pas une tentative de blessé, sinon l'arbitre qui a donné la punition de 10 verges aurait sorti Jonathan du match) dans aucune ligue, sauf celle sanctionnée par le commissaire Allen.
Désolé de la résolution - Photo Deux Fans
Donc, on espère que le commissaire reçoive des directives en mai prochain concernant les suckers punch envoyés en pleine télé nationale, pour qu'il puisse également sévir sur ce type de jeu, non moins dangereux à l'avenir.Enfin, Tom Allen dit avoir été mis au courant des critiques virulentes et des accusations qui pleuvent à son égard sur internet: «Certaines de ces remarques m’ont profondément blessé. Les gens qui me connaissent savent que je suis quelqu’un de très sensible..."
On se sent un peu visé, mais on pose la question: quelles accusations? Le désir de vengeance???
I rest my case your honor.
Couverture médiatique
Un Bravo bien sentit à La Tribune de vouloir informer ses lecteurs des enjeux de la LFUQ, sans partialité.
Pendant ce temps dans La Presse, le journaliste Pascal Milano nous pond un passionnant article sur un jeune joueur de soccer provenant du Burkina Faso qui a reçu il y a 4 ans une bourse d'études en Mongolie intérieure pour parfaire son apprentissage du ballon rond. Il recevrait actuellement un certain intérêt de la part de l'entraineur Anglais Gary Smith des Rapids du Colorado de la MLS.
Quant à lui, mononk Ronald King consacre sa chronique entière à une nouvelle activité qui a vu le jour au parc Jeanne-Mance dans les derniers mois... Il s'agit de femmes enceintes de plus de 4 mois qui s'attachent des raquettes de tennis aux pieds et qui effectuent le lancer de la pelote de laine le plus loin possible après avoir pris leur élan... le geste présente beaucoup de similitudes au lancer du javelot, mais de façon moins brutale et avec l'handicap des raquettes... Des spectateurs de toutes les ethnies, de tous les âges et de partout dans Montréal suivent les ébats de ces dames avec passion et enthousiasme. La capitaine de l'équipe, Yéten Konaccouch a avoué à Ronald que les filles songeaient à se joindre à une ligue américaine qui a popularisé ce sport dans tout l'est des États-Unis.
P.S.: En passant, on a entendu à travers le branchage que de mauvaises langues insinuaient qu'on faisait la job de bras pour de l'UdM dans cette histoire... Oubliez ça, s'il y a quelque chose, l'UdM préférerait ( et de beaucoup) qu'on s'abstienne d'en parler!