Genre: science fiction
année: 1953
durée: 1h20
l'histoire: Une soucoupe volante atterrit dans le désert d'Arizona. Les extraterrestres prennent l'apparence des êtres humains qu'ils hypnotisent.
la critique d'Alice In Oliver:
Le Météore de la Nuit, en anglais, It Came From Outer Space, réalisé par Jack Arnold en 1953, est le premier film de science fiction du cinéaste.
C'est aussi le premier film d'Universal à utiliser la technologie 3D. Il s'agit également de l'adaptation d'un roman de Ray Bradbury.
Au niveau du casting, on retrouve quelques acteurs habitués du genre, notamment Richard Carlson et Barbara Rush.
Au niveau des ses thématiques, le Météore de la Nuit se différencie un peu des productions de science fiction de l'époque.
Attention, SPOILERS ! Une soucoupe volante atterrit par accident dans le désert d'Arizona. Les extraterrestres veulent tout simplement réparer leur appareil, mais leur arrivée attire évidemment la curiosité d'une petite communauté, située non loin de là.
Les habitants sont méfiants et particulièrement hostiles à ces êtres venus d'une autre planète. Ce qui déclenche la colère des envahisseurs, bien décidés à donner une leçon aux Terriens. Pour cela, les extraterrestres investissent le corps de leurs victimes par le biais de l'hypnose.
Ils contrôlent donc leur corps et leur esprit. Ils préparent également un plan d'invasion à plus grande échelle.
Il est donc urgent de les arrêter rapidement.
Pourtant, à la base, ces visiteurs n'ont rien de méchant. C'est l'hostilité de la race humaine qui provoque leur désir de conquête.
Pour eux, les humains ne méritent pas de vivre. Voilà un scénario original pour l'époque, en sachant que le film a été réalisé au début des années 50, donc, en pleine Guerre Froide, et dans un climat de paranoïa.
Cette peur se traduit également par l'arrivée des OVNIS, peur largement alimentée par l'existence de la Zone 51.
Ce n'est pas un hasard si Jack Arnold situe l'action de son film en plein désert et dans une petite communauté isolée.
Reste une production hélas méconnue, mais l'un des meilleurs crus d'un réalisateur trop sous-estimé.
Note: 16/20