La surprise du Référendum a fait chuter le cours des bourses ; on aura ainsi la preuve que les milieux financiers n’ont qu’une faible sympathie pour les
pratiques démocratiques. Critiqué en interne, mis sous pression par les instances internationales, Papendréou s’est engouffré dans une logique destructrice pour lui et son pays. L’opposition
conservatrice responsable du désastre grec a laissé le PASOK accomplir le sale travail. Le PASOK est tombé bêtement dans le piège tendu, car c’est lui qui apparaît comme le responsable de la
crise. Pourtant, le débat a été violent au sein du parti et cela, hélas personne n’en parle. La ligne de renoncement a été destructrice. Ce Référendum arrive trop tard, Päpendréou aurait dû le
faire bien plus tôt, refuser les aides internationales et faire payer ceux qui doivent payer légitimement ces injustices économiques.
Si le rejet de l’aide de l’UE est confirmé, le PASOK devra procéder à des élections anticipées. Les sondages annoncent d’ailleurs une victoire des
conservateurs. C’est une logique très paradoxale, car les citoyens reconduiront les fossoyeurs de leur pays !
Il existe une autre offre politique alternative à gauche, mais comme partout en Europe, elle reste divisée et peine à s’unir. Entre les éléments de gauche du
PASOK et les autres formations politiques une recomposition est nécessaire, afin de proposer une offre politique et sociale crédible. Le désastre, que vont connaître bientôt le PASOK et le
PSOE en Espagne, devrait servir de leçon à François Hollande qui semble hélas s’entêter vers la mauvaise voie.
Papendréou aura fait perdre au PASOK le pouvoir, mais surtout son honneur ! Il est donc urgent que la gauche grecque et européenne puisse rebondir ! Hélas cela
relève de la chimère ! ! ! !