Le Premier ministre grec Papandréou a annoncé l’organisation d’un referendum en Grèce, afin d’approuver l’accord conclu la semaine dernière lors du sommet européen pour effacer une partie de la dette publique du pays. Il compte également organiser un vote de confiance au Parlement.
Un sondage paru le week-end dernier montre qu’une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet négatives, 12,6% seulement la jugeant positive. Papandréou dispose d’une majorité de 153 députés au parlement (sur 300 sièges) mais fait face à une montée des oppositions au sein de son propre parti.
Au terme du sommet, les dirigeants européens ont trouvé un accord avec les banques pour effacer une partie de la dette grecque détenue par les banques créancières du pays. L’accord conclu avec les banques porte sur un renoncement de 50% de leurs créances. Le gouvernement grec recevra en outre de nouveaux prêts internationaux de €100 milliards également d’ici fin 2014, dans le cadre d’un programme qui remplace celui de €109 milliards décidé en juillet par l’Union européenne et le FMI. En échange, le pays doit accepter un vraisemblable renforcement des contrôles sur sa politique budgétaire, jusqu’à présent contrôlée tous les trois mois par une troïka où sont représentés des membres des trois principaux créanciers du pays : Union européenne, BCE et FMI.