C’est notamment le cas Michaël Goldman et de Simon Istolainen qui ont créé MyMajorCompany.com, dont l’objet est de promouvoir de nouveaux talents, mais aussi de vous proposer de devenir producteur. Ou comment jouer sur l’effet communautaire au maximum.
Dès qu’un artiste recueille la mise de 70 000€, MyMajorCompany se charge de produire un album, un clip et de la promotion de l’artiste. MyMajorCompany vise à :
- Faire découvrir de nouveaux talents non-signés par les Majors.
- Impliquer les consommateurs dans la sélection et la réussite des artistes.
- Augmenter les revenus des chanteurs : 20% des ventes contre 10% à 15% dans le schéma classique. Les producteurs se partagent les 30% des bénéfices des ventes, selon leur nombre de parts (7 000 parts à 10€).
Dans un post précédent (Et si Amazon devenait éditeur ?), j’abordais déjà ce que le Net apporte comme révolution : le pouvoir change de main. Ce ne sont plus les distributeurs qui décident de ce qui sera dans les magasins physiques, mais l’internaute qui décide ce qu’il veut. Imaginez un produit que toutes les chaînes de distribution physique refuse de référencer, et que son fabricant décide de le vendre en direct sur le Net. Succès immédiat du public, si important que ce sont les distributeurs qui reviennent vers le fabricant pour le proposer dans leurs magasins.
Le Net permet de court-circuiter tous les intermédiaires !
Ce qui est valable pour les produits l’est aussi pour les oeuvres telles que les romans et les chansons. Amazon, avec sa Digital Text Platform vous propose de mettre en ligne et de vendre vos romans, MyMajorCompany de réaliser votre album et d’être produit par des particuliers.
Le site MyMajorCompany joue à fond la carte du communautaire : vous pouvez laissez un message à un producteur ou un artiste, bénéficiez de tous les outils de promotion virale pour faire connaître votre poulain, … Ce site a parfaitement compris ce qu’attendent la majorité des internautes-consommateurs aujourd’hui : être impliqués.
Si le communautarisme du Net a, jusqu’à présent, toujours été financièrement désintéréssé, il semble que les temps changent…
Sources : Magazine GQ, site officiel MyMajorCompany