Le gouvernement grec, par la voix de Papandréou, a donc décidé de recourir au référendum pour adopter ou rejeter l’accord sur la dette de son pays.
Au risque de déplaire aux eurocrates libéraux qui sablaient mercredi dernier le champagne alors que nous sommes nombreux à penser, contrairement aux duperies de notre président, que cet accord ne résoudra rien, je suis heureux que le peuple grec ait le dernier mot. Car on ne fait pas le bonheur ou le malheur d’un peuple malgré lui, surtout quand on lui demande de tels sacrifices.
Mais je suis bien certain qu’il se trouvera ici et là de braves gens, intelligents et cultivés, qui se revendiqueront bien plus pragmatiques que moi (puisque c’est le nouveau paravent de l’idéologie libérale) pour hurler au fou devant la décision du gouvernement grec, quitte à cracher sur la démocratie. je considère pour ma part qu’il n’est pas si incohérent, dans le pays où naissait la démocratie, qu’ on fasse appel au référendum pour répondre à une question si cruciale, qui engage si durablement son avenir, et le quotidien de tout un chacun … Au risque de faire mentir les grands de ce monde.
L’humain d’abord !
Ps : après avoir publié ce billet j’apprends que Mr Sarkozy est consterné par cette décision… J’en suis heureux mais… Une faute de frappe du Monde ? Il fallait lire con cerné ? Ravi de constater que notre Président découvre, à son âge, que la démocratie n’est pas un gros mot… et qu’elle peut se révéler contrariante