Fédérale 1 Poule 4 : Oloron 21-22 Limoges
Résultat de la 4ème journée
le 30 octobre 2011
Décidément, les Oloronais n'arrivent plus à s'imposer sur leur pelouse. Après Lourdes, c'est donc Limoges qui est venu s'imposer hier dans l'antre des Oloronais, les plongeant de nouveau dans le doute à quelques jours d'un derby à Mauléon qui s'annonce déjà dramatique pour l'équipe qui s'inclinera. Face à Limoges, les Oloronais, s'ils n'ont pas démérité, ont subi une véritable leçon d'efficacité. Sur chacun de leurs temps forts, les visiteurs ont marqué. À l'inverse, les Oloronais ont connu trop de périodes (début de la seconde et fin du match) de domination stérile. Revanchards, on pouvait s'attendre à voir les hommes de Castillon et Barberena prendre à la gorge leurs adversaires limousins. Il n'en fut rien, et ce sont même les visiteurs qui, dès le coup d'envoi, investissent le camp béarnais.
Le FCO stérile
Première minute, première offensive, première faute et première pénalité réussie par l'ouvreur visiteur Elrick (0-3, 1re). La réaction locale se fait attendre et le même Elrick passe un drop presque aussitôt (0-6, 5e). On ne le sait pas encore, mais le drop va être un élément crucial de cet Oloron-Limoges. Oloron entre enfin dans le match. La mêlée bleue est souveraine et met au supplice son vis-à-vis. Les visiteurs sont sans cesse sanctionnés par M. Milani, et Picabéa remet les pendules à l'heure (6-6, 18e). On pense que le FCO est enfin entré dans le match et qu'il va prendre la direction des opérations. Mieux même, les offensives se multiplient. Jean-Michel Tauzin et Stephan Vitalla chargent la tête la première dans la ligne adverse et font avancer les bleus. Sur son aile, Ismaël Slayki est très en vue. Par trois fois, il est repris à quelques encablures de la terre promise. Oloron pousse, mais ne marque pas. Pire même, jamais le FCO ne passe devant au score, se contentant d'égaliser par Picabéa (39e) sur pénalité après que Elrick eût redonné l'avantage aux siens de la même façon (37e).
Malgré leurs bonnes intentions, les Oloronais sont tenus en échec à la pause (9-9). Avec une belle volonté, ils rentrent beaucoup mieux dans la seconde période, dominant totalement les dix premières minutes. Envahissant même les 25 derniers mètres adverses, mais l'efficacité n'est pas au rendez-vous, la faute à une bonne défense visiteuse et à quelques fautes de main. Les Oloronais vont même boire le calice jusqu'à la lie. Ayant laissé passer l'orage, les Limougeauds repointent le bout de leur nez dans le camp Oloronais. Mais eux ne vont pas le faire pour rien.
La douche froide
Après plusieurs temps de jeu, lors desquels la défense locale s'est montrée totalement hermétique, l'arrière Hubert adresse un petit coup de pied au milieu de trois défenseurs Béarnais. Petit mais efficace, lancé tel « Éclair de la Tour Philippe » sur l'aile, Gervais, va aplatir à l'extrême limite du terrain pour un essai qui tombe comme une chape de plomb sur Saint-Pée (9-16, 51e).
Sur sa première offensive en seconde période, Limoges fait mouche. C'est le premier coup de massue pour les Oloronais qui vont en subir d'autres. Volontaires, ils vont dominer toute la fin du match. En trois pénalités, Picabéa redonne le sourire à tout un peuple (18-16, 65e). Mais le deuxième coup de massue va leur tomber dessus par l'entremise de deux drops réussis en trois minutes (70 et 73e) par l'inévitable Elrick (18-22, 73e). Picabéa ramène les siens à un point toujours sur pénalité (21-22, 75e), mais les Oloronais vont recevoir un troisième coup de massue avec la tentative de drop de Picabéa qui échoue sur le poteau. Trois coups de massue, dont le dernier à trois minutes de la fin, trois drops encaissés… Tout ça pour la troisième défaite de la saison.