Jeudi soir c'était le Sarkoshow en direct live sur TF1 et France 2.
Dans cette émission dont Sarkozy a choisi seul les deux journalistes intervieweurs ainsi que sa production par une société privée détenue par le groupe Lagardère (son "frère"), nous avons eu droit à un président l’air concerné, situation dramatique oblige, dans un rôle de
"sauveur de l'Europe" (la 3e fois cette année).
Pour lui, comme l'écrit Jegoun, si tout va mal c'est de la faute aux 35
heures, de Mitterrand et la retraite à 60 ans, et aussi à un peu de tout. Tant qu'il y
ait il aurait pu mettre en cause le Front Populaire pour le role pervers des congés payés.
Nous avons eu droit à un président qui a cherché à noyer son bilan dans une crise
européenne et planétaire. Il ne faut pas oublier que sous sa présidence, la dette n’aura augmenté que de 471 milliards d'euros (pour le moment) et que ce n'est pas uniquement la faute à la crise.
Jeudi soir, Nicolas Sarkozy était face à sa crise de crédibilité.
Source : Hern