En marge de la Fiac, la foire de la découverte de la création contemporaine Slick, nous a fait découvrir chez la galerie The Flat de Masimo Carasi, la folie méthodique de Michael Johansson, artiste suédois,
dont la fascination pour les objets, tous les objets, se traduit par des œuvres minutieuses et éphémères.
En combinant des objets usuels dans des associations qui le sont beaucoup moins, ses œuvres récentes, l’instant d’une photo, sont des mètres cubes sans vide aucun. Transparents comme les carafes et briques de verres qui comblent le dessous d’une table. Blancs comme les réfrigérateurs, machines à laver,
assiettes et autres bac à glaçons qui s’imbriquent telle une muraille domestiquée par tant de coïncidences.
Très tentante l’idée de le rencontrer, de lui parler de nos hôtels, et de l’envie de le voir poser son regard millimétré sur nos décors et d’habiter l’espace de son art. Une invitation…
Oublions le cercle, symbole de l’infini…le cube éphémère n’est il pas celui de la liberté absolue..
Michael Johansson est à la Norsk Skulpturbiennale au Musée Vigeland à Oslo
du 27 octobre 2011 au 29 janvier 2012