Genre: action, arts martiaux
Année: 1994
durée: 1h35
l'histoire: En Asie du Sud, le général Bison menace de faire éclater la guerre mondiale si on ne lui accorde pas 20 milliards de dollars, en échange de la vie de 63 membres des nations alliées qu'il a pris en otage.
la critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Street Fighter, réalisé par Steven E. de Souza, est le film d'action qui lancera la mode des adaptations de jeu vidéo de baston au cinéma.
Quelques années plus tard, ce nanar de premier choix rencontrera d'autres concurrents dignes de nom, notamment Mortal Kombat, sans compter certaines inepties sorties récemment, au hasard, Tekken ou encore The King of Fighters.
Street Fighter est évidemment l'adaptation d'un jeu vidéo éponyme, créé par Capcom, et qui connaîtra un immense succès sur les consoles et les bornes d'arcade. D'ailleurs, à l'époque, ce jeu vidéo avait provoqué une véritable polémique dans les journeaux spécialisés, à savoir quel est était le personnage le plus fort dans Street Fighter. Pas de panique, le film de Steven E. de Souza ne délivre pas la réponse. Il essaie lamentablement de planter son décor et son scénario, par ailleurs inexistant. Attention, SPOILERS !
Le général Bison (Raul Julia) menace de faire éclater une Troisième Guerre Mondiale si on ne lui verse pas 20 milliards de dollars dans les plus brefs délais. Mais heureusement, le colonel Guile (Jean-Claude Van Damme) a bien l'intention de faire échouer les plans du militaire maudit.
A partir de ce scénario débile, Steven E. de Souza en profite pour faire l'éloge de l'armée américaine, toujours prête à donner une leçon aux terroristes en herbe.
A partir de ces différents éléments, Street Fighter tente de présenter ses différents personnages. Ils sont à peu près tous là: Blanka, Honda, Chun-Li, Sagat, Vega, Balrog, Ken, Ryu, Cammy...
Pourtant, le film est victime de la profusion des personnages, certains ne servant à rien. Pour d'autres, ils ne ressemblent pas du tout aux protagonistes en vue dans le jeu vidéo, notamment Dhalsim.
Et que dire du maquillage de Blanka ? On croirait assister au retour de Lou Ferrigno dans la série Hulk, mais non...
Bref, on a la sensation d'asssister à une série B fauchée, totalement nanardeuse. Preuve en est avec Jean-Claude Van Damme qui cabotine à mort dans cette arnaque cinématographique. D'ailleurs, Street Fighter ne propose aucun combat entre les personnages en présence.
Il faudra donc attendre la fin et l'affrontement final entre Bison et Guile pour en avoir pour son argent.
Ne vous attendez donc pas à voir des boules de feu et des combats homériques (oh non !). Reste la prestation du regretté Raul Julia, génial en général sadique, au rire sardonique. C'est le seul à surnager dans ce gros nanar d'action.
D'ailleurs, au moment du générique, le film est dédié à sa mémoire. Le seul bon moment de Street Fighter !
Continue ???
Note: 01/20 (parce que c'est le dernier film avec Raul Julia)
Note nanardeuse: 17/20