La moitié des propriétaires d’entreprises disent que les médias sociaux ont le potentiel d’accroître la rentabilité de leur entreprise, selon un nouveau sondage de BMO Banque de Montréal. Toutefois, tandis que les outils des médias sociaux comme les balados et les sites de réseautage offrent de substantielles occasions rentables de communiquer avec les clients, seulement 29 % des propriétaires de petites entreprises canadiennes en profitent.
Le sondage, réalisé par Léger Marketing, a permis de constater que les personnes qui pensent que les médias sociaux peuvent accroître leurs bénéfices estiment que ces médias leur permettent :
- de promouvoir l’image de marque ou la réputation de leur société (64 %);
- de leur donner un plus large accès aux consommateurs (63 %);
- d’encourager les appuis et les recommandations par le bouche-à-oreille (62 %);
- de vendre des produits et services (46 %);
- de recueillir des idées et des suggestions (42 %).
Les propriétaires d’entreprises qui n’utilisent pas les médias sociaux invoquent d’abord les motifs suivants :
- Ils ne pensent pas que ce soient des outils utiles (29 %).
- Ils ont une connaissance insuffisante des médias sociaux (19 %).
« Les médias sociaux, bien qu’ils constituent un circuit de communication et de marketing relativement nouveau, sont résolument là pour y rester. Nous prévoyons qu’ils joueront un rôle de plus en plus important pour les entreprises canadiennes qui cherchent des moyens économiques d’explorer de nouveaux marchés et d’approfondir leurs liens avec leurs clients », a déclaré Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal. « Nos clients nous disent aussi qu’ils apprécient les occasions d’interagir avec d’autres entreprises, de faire du réseautage en ligne et de partager des connaissances et des expériences. Voilà pourquoi nous avons récemment lancé une nouvelle communauté virtuelle pour les propriétaires d’entreprises », a ajouté Mme Pin.
La communauté virtuelle est un portail virtuel avec des caractéristiques et des outils de média social, y compris un blogue, un fil Twitter en direct et des sondages sur les thèmes d’actualité, pour faire participer les petites entreprises en ligne. Les propriétaires d’entreprises ont accès à plus de cent balados qui leur offrent les conseils des meilleurs experts du secteur sur des thèmes comme l’élaboration d’un plan d’affaires, la gestion des flux de trésorerie et l’importance des médias sociaux.
Parmi les entreprises qui utilisent les médias sociaux, Facebook est le choix le plus populaire (70 %), suivi par LinkedIn (32 %) et par Twitter (31 %).
Pritesh Gandhi, directeur principal, Marketing et stratégie numériques, BMO Banque de Montréal, fait observer que les outils des médias sociaux se sont perfectionnés au cours des cinq dernières années et offrent divers avantages aux propriétaires d’entreprises. « Bien que l’application la plus populaire soit Facebook, il existe d’autres réseaux et outils qui peuvent offrir des avantages aux entreprises. Par exemple, LinkedIn est très efficace pour établir et maintenir des contacts aux fins de recrutement et de partage des connaissances, tandis que l’utilisation efficace de Twitter peut contribuer à garder ouvert le dialogue avec vos clients et répondre aux demandes de renseignements en temps réel. » M. Gandhi ajoute : « BMO a accru sa présence dans les médias sociaux au cours de la dernière année par l’utilisation active de Twitter pour un peu tout, des questions de rétroaction des clients et de service jusqu’à la sensibilisation au lancement de nouveaux produits et services. »La difficulté, c’est qu’il faut un certain temps pour établir sa présence sur les médias sociaux et que les répercussions sur le résultat net sont plus difficiles à mesurer que pour certaines formes classiques de marketing. En moyenne, les propriétaires d’entreprises canadiennes sondés ont déclaré que 28 % de leurs efforts de marketing se font en ligne plutôt que dans les circuits classiques. Ceux qui estiment que les médias sociaux peuvent accroître leur rentabilité sont aussi plus susceptibles, en moyenne, d’effectuer en ligne un pourcentage important de leurs efforts de marketing que ceux qui ne pensent pas que cela améliorera leur résultat net (34 % vs 22 %).
Le sondage a été réalisé du 30 août au 16 septembre 2011, auprès d’un échantillon de 509 propriétaires de petites et moyennes entreprises au Canada. Un échantillon aléatoire de même taille donnerait une marge d’erreur de plus ou moins 4,4 %, 19 fois sur 20.
(source: MarketWire)