RocketBirds : Hardboiled Chicken

Publié le 31 octobre 2011 par Gameinvaders

Le monde des jeux de plateforme est vaste, et on est encore loin d’en avoir fait le tour. Avec sa mise en place de multiples choix graphiques, son level design riche en possibilités et ses caractéristiques que l’on aime tant, le jeu de plateforme a su perdurer au fil des années. Des plus connus au moins connus, on a vu des tas de joueurs y trouver un grand plaisir de jeu. 2D comme 3D, nous aussi on les aime ! C’est le 18 octobre 2011 qu’est sorti RocketBirds : Hardboiled Chicken et il a su se démarquer du lot en se ralliant au domaine du jeu d’action et réflexion. RocketBirds : Hardboiled Chicken est un jeu disponible sur le Playstation Network. Il fait suite au précèdent jeu RocketBirds : Révolution qui était lui disponible sur navigateur et avait terminé finaliste de plusieurs catégories à l’Independant Games Festival 2010.

Notre ami poulet qui s'est retrouvé dans la nature.

Certains d’entre vous se demandent ce que veut dire le titre du jeu n’est ce pas ? Révolution, le précédent, était évident à comprendre. Cette fois-ci, Hardboiled Chicken fait référence à notre personnage : le poulet dur à cuire. En effet, rien qu’à le voir, que ça soit en pleine action ou en photo, on ose croire à son efficacité au combat. L’univers de ce nouvel opus est le même que le précédent. Vous incarnez donc ce « Hardboiled Chicken » afin de mener la rébellion pour aller éliminer Putzki, le pingouin dictateur, afin de rendre leur liberté au peuple des poulets. Univers assez sombre mais pourtant rempli d’humour, Albatropolis est la ville que vous allez prendre un malin plaisir à visiter, armé de votre attirail bien garni de combattant. Fait de plans 2D positionnés de telles manières à faire croire à de la 3D, les graphismes de RocketBirds : Hardboiled Chicken sont à la fois beaux, détaillés et fluides, offrant une très bonne expérience au joueur. De plus, ce nouvel opus a été doté de plusieurs options d’affichages 3D stéréoscopiques (en fonction des moniteurs/télévisions et du matériel que vous possédez, notamment le type de lunettes). On notera également qu’un mode coopération a été ajouté au jeu : Ripper et Roper sont les deux nouveaux adorables – et bien armés – oiseaux contrôlables par les joueurs.

Système de visée pour les grenades et les "brain bugs".

Notre charmant poulet peut paraître être un gros dur, pourtant des passages de cinématiques entre les chapitres nous racontent son histoire et son passé sentimental. On y découvre pour quelle raison Harboiled Chicken cherche autant à éliminer ce chef pingouin et les mésaventures qu’il a pu avoir dans son enfance ou les pensées qui lui touchent droit au coeur. Et pour cette mission, un attirail d’actions et d’armes a été mis à sa disposition : il faut bien varier les plaisirs. En effet, notre poulet peut faire un tas de choses intéressantes, comme dans un premier temps : Sauter. Cela peut vous faire rire, mais ce jeu de plateforme utilise le saut comme une mécanique à part entière – comme beaucoup d’autres dans le genre – de par les plateformes ou objets à trouver sur le chemin sur lesquelles on pourrait monter. Bien évidemment, il est équipé d’armes. Au fil de l’avancée, il partira d’un petit pistolet basique pour aller vers du plus lourd. Nous avons également deux actions d’autant plus intéressantes : les grenades et les “Brain bugs”. Les grenades ont la fonction basique que tout le monde – je pense – connait. Les “brain bugs” sont, comme leur nom l’indique, des insectes que l’on peut lancer sur un ennemi afin d’atteindre son cerveau. En bref, lorsqu’on utilise un de ces insectes, on prend le contrôle de l’ennemi en question. Celui-ci passe inaperçu auprès de ses camarades et on peut atteindre des zones de déblocage qui permettent à notre original Hardboiled Chicken d’avancer. Une fois bien lessivé, et vidé des fonctions qu’on aurait pu trouver à notre pantin, on lui fait se braquer son pistolet sur sa propre tempe et [PAN!], nous voilà de retour sur notre héros pour continuer l’aventure. Mécanique très originale qui apporte une variété très amusante avec une mise en scène portant à faire rire.

Des poulets en Jetpacks, ça pollue mais c'est pratique!

Dans cet opus sur PS3, des phases de JetPack ont été ajoutées. En effet, dans ces phases, notre poulet vole! Pas au sens que l’on pourrait croire, grâce à ses petites ailes, mais effectivement grâce à un jetpack accroché à son dos. Dès la mise en abîme dans le jeu, une phase de ce type est proposée. Malheureusement, malgré le plaisir du vertige et des sensations d’un contrôle aérien, on en a rapidement fait le tour. Ces phases amènent uniquement une variété supplémentaire qui apporte un charme de plus à RocketBirds : Hardboiled Chicken. A côté de cela, on notera tout de même que la bande son est très appréciable. Entre rock et techno, on ne se lasse jamais de la musique apportée au jeu, autant sur le menu, dans les vidéos qu’en jeu directement : une source de motivation et de bonne humeur!

Tout ceci pour dire que Rocketbirds : Hardboiled Chicken est un jeu dans lequel on peut se plonger rapidement grâce à son histoire, ses effets, sa musique… bref, grâce au tout. Restant un jeu de plateforme comme on en a déjà vu, allié à son côté réflexion et action, le jeu nous ferait penser à Oddworld mais qui, pourtant, en est tout autre chose. RocketBirds : Hardboiled Chicken a donc tout à fait sa place dans le monde du jeu et je le conseillerai vivement: on s’accroche très vite à notre petit poulet, et la fluidité est adéquate pour passer des heures entières sans jamais vouloir lâcher le bout.

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