L’entrée de la Palestine porte le nombre d’Etats membres de l’UNESCO à 195.
Plus de détails en suivant ce lien et celui ci
le site de la délégation palestinienne va pouvoir évoluer n'étant plus aujourd'hui observateur mais membre de plein droit, la Palestine entrevoit la sortie du Tunnel en ce jour à marquer d'une pierre blanche
Et non la France en votant pour, ne s'est pas déshonorée voir l'article :http://www.france-palestine.org/article18571.html
Voici la postion officielle française :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/enjeux-internationaux_830/onu_1032/organisations-du-systeme-nations-unies-institutions-specialisees-institutions-financieres_3187/organisation-nations-unies-pour-education-science-culture-unesco_2577/unesco-vote-france-sur-demande-adhesion-palestiniens-unesco-31.10.11_96424.html
Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
Palestine - Vote de la France concernant la demande d’adhésion à l’Unesco (31 octobre 2011)
Le 21 septembre dernier, devant l’Assemblée générale des Nations unies, le Président de la République présentait la vision de la France pour avancer sur le chemin de la paix au Proche-Orient, pour avancer sur le chemin d’une solution au conflit israélo-palestinien. S’agissant des Nations unies, le Président de la République avait proposé que l’on travaille à une résolution à l’Assemblée générale permettant à la Palestine de rehausser son statut au sein de l’ONU en devenant un État non-membre observateur. Nous continuons à penser qu’une telle résolution constituerait une avancée légitime vers la reconnaissance d’un État palestinien, sans créer, comme nous pouvons le craindre d’une démarche au Conseil de sécurité, une confrontation diplomatique majeure, qui conduirait à l’impasse. Aujourd’hui la question qui était posée était de savoir si la communauté internationale répondait oui ou non à la demande d’adhésion de la Palestine à l’UNESCO. Certes nous aurions préféré que cette question fût posée après le traitement du sujet par l’Assemblée générale à New York. Mais à partir du moment, où elle l’est aujourd’hui, il nous faut prendre nos responsabilités et répondre sur le fond. Et sur le fond la France dit oui, la Palestine a le droit de devenir membre de l’UNESCO, cette organisation dont la vocation est d’œuvrer à la généralisation d’une culture de la paix au sein de la communauté internationale. Une telle adhésion entre pleinement dans la logique de la démarche à l’AGNU proposée par le Président de la République. La France a toujours été, est aujourd’hui et restera demain dans le camp de la paix. Elle soutient les responsables palestiniens, au premier rang desquels le Président de l’Autorité palestinienne, dans leurs efforts pour l’édification d’un État palestinien vivant côte-à-côte, en paix et en sécurité avec l’État d’Israël. Le Président de la République l’a souligné, le 21 septembre, devant l’Assemblée générale des Nations unies : si quiconque à travers le monde menaçait l’existence d’Israël, la France serait immédiatement et totalement aux côtés d’Israël. Nous le disons et le répétons, c’est, avant tout, par le biais de négociations entre Israéliens et Palestiniens que l’objectif de deux États vivant en paix et en sécurité sera atteint. Nous appelons les deux parties à faire tous les compromis nécessaires pour que ces négociations puissent reprendre sans délai.La Conférence générale admet la Palestine comme État membre de l’UNESCO
© UNESCO/Dou MatarLa Conférence générale de l’UNESCO a voté aujourd’hui l’admission de la Palestine comme État membre de l’Organisation.
Pour que cette admission* devienne effective, la Palestine doit signer et ratifier l’Acte constitutif de l’UNESCO déposé dans les archives du Gouvernement du Royaume-Uni à Londres, où il est ouvert à la signature. L’entrée de la Palestine porte le nombre d’Etats membres de l’UNESCO à 195. Le vote a été obtenu avec 107 voix en faveur de l’admission et 14 voix contre, avec 52 abstentions. L’admission à l’UNESCO des États qui ne sont pas membres des Nations Unies nécessite une recommandation du Conseil exécutif de l’Organisation et un vote favorable à la majorité des deux-tiers des Etats membres présents et votants à la Conférence générale (les membres qui s’abstiennent de voter sont considérés comme non-votants). La Conférence générale est composée des représentants des États membres de l’Organisation. Elle se réunit tous les deux ans et est composée des États membres et des membres associés ainsi que des observateurs des États non membres, des organisations intergouvernementales et non gouvernementales (ONG). Chaque État membre dispose d’une voix, quelle que soit sa taille et l’importance de sa contribution budgétaire. La Conférence générale détermine la politique et les principales orientations de travail de l’Organisation. Son rôle consiste à déterminer les programmes et fixer le budget de l’UNESCO. Elle élit aussi les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général.*Acte constitutif, Article XV, « Entrée en vigueur »31.10.2011