Démocratie: le parfait alibi
L’Irak est le pays au monde qui dispose probablement des plus grosses réserves de pétrole au monde (10% du total mondial !). De surcroit, son extraction est aisée, ce qui le rend peu cher comparé à celui de ses voisins du Moyen-Orient et ses lointains cousins d’Amérique du Sud (Venezuela notamment).
Le fameux pic de Hubbert est supposé être atteint en 2020 pour le pétrole, tout comme pour le charbon chinois, dont les centrales et l’énergie du pays en sont fondamentalement dépendante (et faut-il rappeler que 40% de l’électricité mondiale est produite à partir de centrales à charbon !!!). Le monde va se retrouver avec un baril de pétrole non pas à 100 dollars mais plutôt 200-300, 400, 1 000 dollars, qui sait ?
La probable crise mondiale énergétique qui se profile va bouleverser l’équilibre planétaire: la remontée des eaux « exilera » des millions de personnes vers les villes déjà surpeuplées et surpolluées, des pays entiers seront probablement plongés dans le rationnement énerétique. Qu’adviendra-t-il alors ?
L’Amérique place ses pions
Ce que l’on remarque aujourd’hui c’est que les discours des candidats à la présidentielle américaine, Barak Obama, Hillary Clinton ou John Mac Cain, aucun n’évoque un retrait rapide et unilatéral de l’armée américaine, encore moins de calendrier. Or on a du mal à croire que c’est au nom du pauvre peuple Irakien ou contre un hypothétique islamisation du Moyen-Orient. La vraie raison est beaucoup moins glorieuse : n’ayant pas suffisament sécurisé la filière pétrole à leur bénéfice, il faut rester coûte que coûte.
Et il y a fort à parier que quelque soit le prochain Président des Etats-Unis, ce sera le statu quo, l’or noir est à ce prix.
François