Jusqu’au 13 Novembre, la galerie Gaite Lyrique de Paris propose une exposition, de l’artiste mexicain Rafael Lozano-Hemmer, nomée trackers. Cette galerie promeut la musique, et les arts digitales, dont l’oeuvre de LozanoJemmer se développe.
Trackers est une oeuvre ou le spectateur est appellé à resentir les sensations de vulnerabilité, et de fragilité e se retouvant face a la vigilance, thème principal de son travail. Son travail est orienté sur l’exploration de la perception des spectateurs.
Né au Mexique, et vivant au Canada, Il travaille en analysant la relation entre les technologies digitales, et l’espace public. Sa profession pourrait se définir comme un scultpeur cinétique de l’espace public. Pour réaliser ses oeuvres, il utilise des façades, des murs, ou des portes de l’espace urbain afin de représenter la société de contrôle, c’est-à-dire des endroits où le pouvoir espionne le citoyen. Sa proposition est une critique radicale au système qui marginalise certains citoyens de la vie publique et construit des endroits fermés et organisée par le pouvoir.
Lozano-Hemmer est considéré un provocateur, il aime lancer des messages qui alimente les polémiques. La plupar du temps, il se dirige vers des endroits symboliques comme les églises, ou des institutions publiques. Il auto-définit son art comme une exploration des potentielles réponse à ses travaux.
Trackers est uns proposition inédite pour la Gaité Lyrique. L’exposition tourne autour de 12 parties en associant l’interactivité, la proyection dans le futur, et les dispositifs de détections utilisés pour diriger les GPS ou les braceles éléctroniques de certains détenus jouissant d’une liberté provisoire ou partielle. L’oeuvre utilise ces systèmes de contrôles pour faire participer le public. Tout et fait pour capter tout les mouvements, en utilisants des scanners, rayons infrarouge, projecteurs puissants, et systemes de registres.
Le but est de communiquer que tout le monde est sous un certain contrôle, et conseille de ne pas sortir de ce système. Ceci nous cause des inquiétudes, de l’anxiété, et la sensation que même nos sentiments, et désirs plus intimes sont sous ce contrôle permanent.
Selon Lozano-Hemmer, ce ne sont plus les machines qui nous contrôlent, c’est notre cerveau qui est esclave de l’autocensure imposée par les différents systèmes de contrôles économique, et politique, et qui nous paralyse dans notre vision de la société.
Il y a quelques années, Michel Foucault reconnaissait une forme analogique de la gestion de contrôle dans les différents cercle tel que le familial, l’école, l’église, la prison, le contre commercial, etcc.. Même si les rôles sont différents dans chaque cercle, tous rentre dans le cadre de cette analyse de la fonction du contrôle social, et de l’éducation disciplinaire de masse. L’auteur Pilles Deleuze définit ce système de contrôle est actuellement en crise.
Faisant honneur à Orwell, et son modèle société de contrôle, l’oeuvre de Lozano-Hemmer nous offre des pistes de réflexion sur d’autres formes de sociétés plus libre, sociale, et privilégiant la culture.
Pour de plus amples informations : http://www.gaite-lyrique.net/programmation/theme/rafael-lozano-hemmer