Nazr Mohammed n'est pas une star NBA mais il a au moins le mérite de posséder une bague (En 2005 avec les Spurs) et de savoir s'adapter aux différentes situations.
Et c'est avec beaucoup de discernement qu'il répond à tous ses fans sur Twitter.
Pour lui David Stern est un maitre dans l'art de gérer les communications autour du lock-out :
"J’adore quand David Stern dit que les propriétaires sont disposés à céder, et à accepter un deal à 50/50. C’est facile à dire quand on sait que nous avons fait toutes les concessions. J’étais sûr qu’on en arriverait là. Stern est un maître en communication et en négociations. C’est pour cette raison qu’il est le patron de la NBA. Il réussit à négocier contre nous, tout en nous faisant croire qu’on va en sortir gagnants. Au final, ils n’auront fait aucune concession, et on passera pour les sales radins, et ce sont les propriétaires qui auront le beau rôle."
Et à l'image de Derek Fisher, Mohammed serait prêt à céder au 50/50 sur le partage des revenus, mais pas au 50/50 progressifs proposés par les propriétaires :
"Il y aura un accord, et il va falloir attendre encore un peu. Je pense que c’est leur plan depuis le début. Vous ne devenez pas milliardaire sans obtenir ce que vous voulez. Croyez-moi, nous avons bien conscience qu’il vaut mieux 50% d’un gros gâteau que 52% d’un petit. Mais ce 50% est virtuel puisqu’il inclut de nouvelles dépenses, et on retombe en fait à 47%. C’est pour cette raison que nous nous battons pour un système qui n’inclut pas des dépenses dont nous ne sommes pas responsables, et pour lesquelles nous n’avons pas notre mot à dire."
Quant à savoir si les joueurs sont trop payés, il répond habilement à la question rappelant que les salaires sont compensés par les bénéfices que génèrent les joueurs :
"Très franchement, n’importe quelle personne qui est payée pour faire du sport est chanceuse, et sans doute surpayée. Mais nous sommes payés parce que nous possédons un certain talent que d’autres n’ont pas, et parce que cela génère des revenus. C’est la clé de n’importe quel business, et il y a l’offre et la demande. C’est le marché qui décide de notre valeur, et notre but est de faire en sorte que ceux qui arriveront dans les prochaines années puissent profiter d’un accord juste."
Même si ses réponses ne nous apprennent rien de plus sur le lock-out on peut s’apercevoir des différents point de vue sur le partage des revenus.