Parce qu’il achète la maquette d’un bateau appelé La Licorne, Tintin se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d’un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d’Ivan Ivanovitch Sakharine dont les plans apparaissent bien obscurs. Toujours accompagné de Milou, Tintin rencontrera le capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère et porté sur la bouteille, descendant d’une lignée d’aventuriers. Ensemble, ils parcourront les quatre coins de l’océan dans une chasse au trésor effrénée, à la recherche d’une épave engloutie hébergeant un trésor autant qu’une malédiction qui semble receler la clé d’une immense fortune… et une redoutable malédiction...
The adventures of Tintin : Secret of the Unicorn (2011, 1h47), film américain et Néo-zélandais réalisé par Steven Spielberg, avec Jamie Bell, Andy Serkis, Daniel Craig…
Difficile de passer à côté de la marée Tintin ces dernières semaines. Et reconnaissons
Alors qu’il se fait croquer par un dessinateur bien connu lors d’une brocante, Tintin aperçoit dans le reflet d’une glace une maquette de bateau. Celle-ci est superbe. Il ne tarde pas à faire son offre au vendeur. Vendue, le navire lui appartient. Or, il n’est manifestement pas le seul à s’y intéresser. Deux autres personnages lui en proposent une jolie somme. Mais Tintin n’est pas spéculateur et conserve son bien. Seulement, est-ce que ces curieux acheteurs étaient réellement intéressés par la maquette, ou bien plutôt par le secret qu’elle renferme ? Le journaliste se rend rapidement compte que la deuxième solution est la bonne. Après avoir trouvé le premier indice, Tintin ne tarde pas à apprendre qu’il y a en réalité trois autres exemplaires de La Licorne, parfaitement identiques à ceci prêt qu’elles révèlent chacune des indications. Capturé et jeté à fond de cale, Tintin s’enfuit et rencontre le fameux Capitaine Haddock, descendant de la famille des Haddock, célèbres marins et aventuriers. Or, ce dernier est loin d’avoir la superbe de ses ancêtres. Heureusement, son penchant pour les bouteilles autant que ses connaissances des océans seront utiles. Et c’est réuni que ce couple parmi les plus célèbres de la BD va défier Sakharine et tenter de mettre la main sur le trésor.
Spielberg multiplie les clins d’œil dans cette adaptation du célèbre reporter. Pendant le générique d’ouverture, de fort bonne facture et lors des premières scènes où Hergé lui-même dessine « quelqu’un qu’il a déjà vu ». Jetez aussi un œil aux différents portraits derrière Tintin. Le pickpocket est là ainsi que les inspecteurs. La Castafiore tient un rôle… sonnant. Le fidèle majordome tient son rôle très dignement. Bref, « ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri… ». Sur terre comme sur mer, l’esthétique choisi m’apparaît idéal, rendant autant hommage à la Bande Dessinée qu’au cinéma. Pourtant, quelques longueurs finissent par gagner. La naïveté de Tintin et l’interprétation surjouée font certes partis des codes et du caractère de la BD. Mais je ne doute pas que les ronchons y verront à redire. Personnellement, cela ne m’a pas gêné. Tintin fait figure de film grand public et familial, de 7 à 77 ans, qui n’a pas le charme du format de la BD surtout lorsqu’on l’a découverte jeune, mais cette adaptation lui rend hommage. Espérons que la suite sera aussi à la hauteur.
note :
Les Murmures.