Interview avec Tarak Ben Ammar producteur du Film Black Gold

Tarak Ben Ammar un Tunisien vendeur de rêve

Tarak Ben Ammar est l’un de mes idoles Tunisiens, cet homme j’en ai jamais entendu parlé qu’à partir de 1997 quand il a ramené son « ami » Michael Jackson pour son fameux et unique spectacle en Tunisie. Tarak Ben Ammar, quand on lui pose la question qu’était son métier, il répondait par « vendeur de rêve », ce dernier contrairement à son père qui était ministre chez Bourguiba, il a choisi de se faire une carrière dans le monde du cinéma bien loin de la politique.

Rencontre avec Tarak Ben Ammar

J’ai eu la chance de rencontrer Tarak Ben Ammar au DTFF (Doha Tribeca Film Festival); lors de l’avant première de son dernier film Black Gold. Tarak Ben Ammar, était d’une modestie et d’une gentillesse impressionnante et avait accepté de m’accorder une interview, dont malheureusement une partie mal enregistrée, je ne pourrai la montrer en vidéo, d’ou la nécessité de vous faire un petit résumé de ce qui n’existe pas ci dessous.

Interview Tarak Ben Ammar

Comment voulait Tarak Ben Ammar apporter son soutien à la Tunisie

Tarak Ben Ammar, en invitant les étranger à filmer et produire leurs films en Tunisie (déjà 2 films depuis la révolution entre le studio de Hammamet et celui de Ben Arous), leur imposait de faire recourt à des compétences Tunisiennes, en ramenant seulement 10 professionnels étrangers dans différentes spécialités pour environ 100 stagiaires Tunisiens, (les étudiants touchent environ 200 dt chacun): assistants, techniciens, cameramans, ingénieurs, designers, artisans, etc….Comme ça, les jeunes tunisiens, apprennent et gagnent de l’expérience des plus grands professionnels du monde du cinéma. Pour le film Black Gold, il y’avait eu plus que 10 000 figurants (touchaient entre 25 et 45 dt par jour), toutes les tenues, les armes, les décorations ont été désignées et crées par des Tunisiens. Des réalisateurs Tunisiens étaient également des assistants de Jean Jaques Annaud, et ils en avaient beaucoup appris.

Tarak Ben Ammar, lors des conférences de presses et des interviews, insistait souvent sur le fait que le film avait été tourné pendant la révolution, et que les Stars Hollywoodiennes, n’ont jamais eu l’intention de fuir, ils ont quand même continuer à travailler car ils se sentaient bien en sécurité, et que cette révolution était comme la leur. Mine de rien, le film Black Gold, comme d’autres était une source de revenu principale pour plusieurs milliers de familles Tunisiennes, ce qui avait poussé Tarak Ben Ammar à continuer de promouvoir la Tunisie comme une bonne destination de tourisme cinématographique, soutenu par les témoignages de : Jean Jacques Anneau, Tahar Rahim, Freida Pinto et surtout Antonio Banderas.